Y avez-vous pensé?
Les intervenants du monde de la santé
Les intervenants du monde de la santé doivent être au fait des réalités homosexuelles; on doit leur offrir des programmes de formation adaptés aux besoins de cette clientèle. Entre autres, les professionnels de la santé doivent être renseignés sur les pratiques sexuelles des gais et des lesbiennes, de manière à dispenser les services nécessaires.
Un médecin ne doit jamais présumer de l’orientation hétérosexuelle de ses patients, sous peine de rompre la relation de confiance qui doit s’établir entre lui et son patient. La consultation médicale doit se faire dans un climat de confiance et de transparence. Il ne doit pas y avoir de « cachettes » entre le médecin et le patient. Les modes de vie et les pratiques sexuelles ne peuvent être dissimulés. La formation des médecins doit prévoir une connaissance adéquate des réalités homosexuelles.
La santé mentale, la dépression et le suicide
Le bonheur est à la portée de la majorité des gais et des lesbiennes, tout comme pour les personnes hétérosexuelles. Toutefois, les personnes homosexuelles doivent traverser une période trouble d’adaptation à leur orientation sexuelle. C’est la période de la découverte, de la prise de conscience de sa différence et finalement de l’acceptation de celle-ci. C’est aussi une période de vulnérabilité à la dépression qui peut conduire aux idées suicidaires, voire parfois au suicide.
Les dépendances
Les campagnes de lutte contre les préjugés ont des retombées directes sur la qualité de vie de personnes LGBT. Mieux on se porte, moins on aura besoin de s’adonner aux consommations excessives qui conduisent aux dépendances.
La procréation et les naissances des enfants
L’aide à la procréation et les moyens de procréation assistés doivent être accessibles aux lesbiennes sans discrimination. Les personnes qui œuvrent dans ce domaine doivent avoir une attitude dépourvue de toute forme d’homophobie.
Aussi, les mamans doivent pouvoir compter sur tout le soutien professionnel nécessaire pour mener à terme la naissance de leur enfant, le suivi nécessaire sans crainte de préjugés.
Le vieillissement
Une première génération de gais et de lesbiennes arrivent au troisième âge, après avoir vécu ouvertement leur orientation homosexuelle. Il est inimaginable que ces personnes doivent retourner dans le placard, après s’être battues pour en sortir. Les personnes œuvrant dans les établissements pour personnes âgées doivent être au fait des problématiques homosexuelles et être capables d’adopter une conduite en conséquence. La solitude et l’isolement sont souvent des réalités que vivent les personnes homosexuelles âgées; l’accompagnement et l’organisation de loisirs peuvent faire échec à ces situations.
Y aviez-vous pensé?