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  • Communiqué de presse

    COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    Le Collectif du Pays basque pour les libertés de choix et le Collectif Béarn pour l’Egalité des droits condamnent avec force le refus du maire d'Arcangues de procéder au mariage de Guy et de Jean-Michel, domiciliés dans cette commune. Face à ce déni de démocratie les Collectifs assurent de leur soutien les victimes de cette discrimination.

     

    Nous espérions le temps des polémiques révolu. L'acharnement contre le mariage pour tous a usé de tous les modes d’expression qu’offre la démocratie, pendant plus de huit mois, alimentant malheureusement trop souvent des discours intolérants, homophobes et ouvrant la voie à des débordements de violence.

     

    La loi votée le 23 Avril 2013, jugée conforme à la constitution le 17 mai 2013 par le Conseil constitutionnel, a tranché. Elle affirme l’égalité entre les couples, condamne la volonté de hiérarchiser les sexualités et de discriminer les individus. Son application doit contribuer à apaiser les esprits.

     

    La loi s’impose à l’ensemble des citoyens/nes, sur tout le territoire.

     

    L’article 432-1 du code pénal prévoit que le fait de prendre des mesures destinées à faire échec à l'exécution de la loi par une personne dépositaire de l'autorité publique agissant dans l'exercice de ses fonctions est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende.

     

    Monsieur le maire d'Arcangues et ses adjoints, en tant qu'Elus et Officiers d’Etat civil ont l’obligation de respecter et d’appliquer la loi. Dans la mesure où ils affirment vouloir s'en affranchir selon leur bon vouloir, ils récusent l’Etat de droit.

     

    S’ils persistent dans ces positions hors la loi, nous demandons aux autorités compétentes d’y mettre un terme rapidement en appliquant les sanctions légales avec la plus grande fermeté.

     

    Ils se rendent aussi coupables de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques à raison de leur sexe, de leurs mœurs, de leur orientation ou identité sexuelle »(article 225 –1 du code pénal). La discrimination commise à l'égard d'une personne physique ou morale par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste à refuser le bénéfice d'un droit accordé par la loi (article 432-7 du Code pénal).

     

    Le maire d’Arcangues se rend coupable d'entrave à la loi du 23 avril 2013 dont il est le dépositaire. Il s’expose ainsi aux mesures légales prévues pour faire respecter l’Etat de droit.

     

    Il est capital de couper court aux velléités de quelques irréductibles qui perpétuent un climat délétère, faisant le lit de l’homophobie, légitimant des actions violentes. Il en va de l’avenir même de notre démocratie.

     

    Premiers signataires : Le Collectif du Pays basque pour les libertés de choix et le Collectif Béarn pour l’Egalité des droits avec Les Bascos, le Planning Familial AD 64, le PAF, Osez Le Féminisme 64, Aides Aquitaine, Emazteek diote, IDEM Pau, LDH Pau Béarn-Pays basque-Aquitaine, SOS homophobie64, Dk Bar, Elsa Dorsa, CIMADE, Union syndicale Solidaire, CGT éduc’action, AFL-FLC, CDAFAL64 (Associations Familiales Laïques 64), Aresitoyen, Parti Socialiste 64, Mouvement des Jeunes Socialistes 64, République et Socialisme, Parti Communiste 64, Jeunes Communistes 64, EH Bai, Gauche Anticapitaliste, Parti de Gauche (Pays basque et Béarn), FASE-GA, NPA 64., IPEH Antifaxista

     

    Autres signataires : Cathy et JL Berterreix, Germaine Blézio

     

    Soutenus par les parlementaires (député-e-s, sénatrice et sénateur du département) : Colette Capdevielle, Sylviane Alaux, Martine Lignières-Cassou, Nathalie Chabanne, David Habib, Frédérique Espagnac, Georges Labazée.

  • L'homosexualité divise l'ONU

    Les associations homosexuelles et transgenres attendent beaucoup de la déclaration à l'ONU.

    Un tiers des pays du monde a prononcé jeudi aux Nations unies un appel à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Le texte, défendu notamment par Rama Yade, se fonde sur la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Mais un autre tiers de la planète refuse la proposition. Une alliance de circonstances, qui va de l'Arabie Saoudite au Vatican. Les Etats-Unis n'ont pas pris position.

    La déclaration se voulait historique et pourtant elle divise déjà les Nations unies. La France et les Pays-Bas ont présenté jeudi à New York, à l'ONU, un appel à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Le texte, dont Rama Yade et Maxime Verhagen, ministre des Affaires étrangères néerlandais, sont les inspirateurs, a reçu le soutien de 66 pays sur 192 inscrits, dont l'ensemble de l'Union européenne. Le texte prend en référence la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dont on célèbre cette année les soixante ans. Lu en séance plénière par l'ambassadeur d'Argentine, Jorge Arguello, il réaffirme le "principe de non-discrimination qui exige que les Droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre".

    Car la situation des personnes homosexuelles ou transgenres (transsexuelles ou travestis) dans certains pays est réellement inquiétante. "Comment pouvons-nous tolérer le fait que des personnes sont lapidées, pendues, décapitées ou torturées uniquement à cause de leur orientation sexuelle?", a avancé la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, en marge de l'Assemblée générale. Comme le rappelait le membre du gouvernement français, l'homosexualité est interdite dans 77 pays et punie par la peine de mort dans six nations (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan et Yémen). En France, l'homosexualité n'a été définitivement dépénalisée qu'en 1982.

    Source:  ECOLONEWS

  • Dossier

     
     

  • 17 mai 2008

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    Y avez-vous pensé?
     
    Les intervenants du monde de la santé

    Les intervenants du monde de la santé doivent être au fait des réalités homosexuelles; on doit leur offrir des programmes de formation adaptés aux besoins de cette clientèle. Entre autres, les professionnels de la santé doivent être renseignés sur les pratiques sexuelles des gais et des lesbiennes, de manière à dispenser les services nécessaires.

    Un médecin ne doit jamais présumer de l’orientation hétérosexuelle de ses patients, sous peine de rompre la relation de confiance qui doit s’établir entre lui et son patient. La consultation médicale doit se faire dans un climat de confiance et de transparence. Il ne doit pas y avoir de « cachettes » entre le médecin et le patient. Les modes de vie et les pratiques sexuelles ne peuvent être dissimulés. La formation des médecins doit prévoir une connaissance adéquate des réalités homosexuelles. 
     
    La santé mentale, la dépression et le suicide

    Le bonheur est à la portée de la majorité des gais et des lesbiennes, tout comme pour les personnes hétérosexuelles. Toutefois, les personnes homosexuelles doivent traverser une période trouble d’adaptation à leur orientation sexuelle. C’est la période de la découverte, de la prise de conscience de sa différence et finalement de l’acceptation de celle-ci. C’est aussi une période de vulnérabilité à la dépression qui peut conduire aux idées suicidaires, voire parfois au suicide.

        Les dépendances

    Les campagnes de lutte contre les préjugés ont des retombées directes sur la qualité de vie de personnes LGBT. Mieux on se porte, moins on aura besoin de s’adonner aux consommations excessives qui conduisent aux dépendances.
           
        La procréation et les naissances des enfants

    L’aide à la procréation et les moyens de procréation assistés doivent être accessibles aux lesbiennes sans discrimination. Les personnes qui œuvrent dans ce domaine doivent avoir une attitude dépourvue de toute forme d’homophobie.

    Aussi, les mamans doivent pouvoir compter sur tout le soutien professionnel nécessaire pour mener à terme la naissance de leur enfant, le suivi nécessaire sans crainte de préjugés.               

        Le  vieillissement

    Une première génération de gais et de lesbiennes arrivent au troisième âge, après avoir vécu ouvertement leur orientation homosexuelle. Il est inimaginable que ces personnes doivent retourner dans le placard, après s’être battues pour en sortir. Les personnes œuvrant dans les établissements pour personnes âgées doivent être au fait des problématiques homosexuelles et être capables d’adopter une conduite en conséquence. La solitude et l’isolement sont souvent des réalités que vivent les personnes homosexuelles âgées; l’accompagnement et l’organisation de loisirs peuvent faire échec à ces situations.
     
    Y aviez-vous pensé? 

  • Le coup de gueule du MIF

    Extrait d'un article paru le 25 octobre 2007 sur le site du MIF: MEN IN FRANCE  

    Humeurs et plus sans affinités

    Marre et plus sans affinités!!!
    Depuis quelques jours j'aimerais m'exprimer sur un sujet spécifique "le trop gay" ou ''ghettoisation''...
    Voilà: j'ai tapé "gay coups de gueule"... résultats 90% de site de cul... eh oui j'oubliais que je dois baiser plus!!!

    (...)

    je trouve ici "l'objet de mon désir" mais problème... on me demande de catégoriser mon article...
    Catégoriser, voilà le gay tel un animal collant ses étiquettes, un gay doit être forcément dans une sous-catégorie...
    bears, lascars, queers, pseudo hétéro..., triste devenir, malgré son désir d'être ni plus ni moins qu'un individu...

    Le communautarisme ne fait malheureusement que reproduire un schéma puéril "oeil pour oeil, dent pour dent".
    (...)On assiste a une "gaytitude" (...), par exemple les bars gay "no girls" sont acceptables (..)

    ERREUR, l'homosexualité n'est qu'une caractéristique d'un individu... tout comme l'hétérosexualité... alors pourquoi créér du "gay" en quartiers, livres, films,....??
    Si tout réside dans une promotions des droits, en effet, l'homosexuel(le) n'a pas les mêmes droits (mariage, adoption, succession,...) alors pourquoi les mêmes devoirs?
    Les inégalités deviennent un lieu de vie, une caractéristique, les homosexue(le)s mal représenté(e)s subissent communautarisme et homophobie... le juste milieu est à atteindre, tant que nos devoirs (sans différence d'orientation sexuelle) ne sont pas égaux à nos droits (adoption, mariage, homoparentalité,..refusés aux homox) il est évident que l'injustice prédomine.. car avec autant de devoirs... nos droits sont limités...

    Liberté???!! égalité????!! fraternité???!!!