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Sollicités par les média ce matin pour savoir si nous étions à la manifestation parisienne et si d'aucuns voulaient témoigner, l'association a répondu que nous avions en effet des adhérents présents à Paris mais qui souhaitaient rester anonymes. De plus il a été clairement dit ceci : - Le battage qui a été fait autour des "antis" respecterait la liberté d'expression s'il leur était rappelé, lorsqu'ils dépassent les bornes en tenant des propos manifestement discriminatoires et homophobes, incitant par exemple à la haine et à la violence, que ces propos sont répréhensibles et punis par la loi. - Les conséquences de cette mise en avant d’attitudes extrêmes comme si elles allaient de soi a renforcé l’homophobie et la transphobie générale, notamment dans les familles et sur les lieux de travail, avec pour résultat des appels au secours beaucoup plus nombreux qu’auparavant. Nous tâcherons d’assumer notre tâche au mieux pour accueillir et rassurer les personnes en détresse, avec une attention toute particulière aux plus jeunes, plus vulnérables à la méchanceté et au rejet, afin qu’ils ne commettent pas l’irréparable ! - Non tout ne sera pas fini mardi, mesdames et messieurs les journalistes ! La loi va passer et ce n’est pas une finalité en soi. C’est plutôt le commencement d’une reconnaissance et il restera encore beaucoup de travail à accomplir pour faire cesser une homophobie dont les derniers mois ont prouvé qu’elle n’avait pas très beau visage et pouvait se montrer virulente... - Nous souhaitons être consultés pour informer véritablement le plus souvent possible, et pas seulement pour remplir l’actualité.
