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  • Journée internationale contre l'homophobie (9)

     

    Jour J !

    17 mai 2007 !

     

     

    Souvenez-vous!

    Le 17 mai est la date anniversaire du retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales par l’Organisation Mondiale de la Santé, elle est depuis 2005 la journée mondiale contre l’homophobie.
     
    Le thème choisi pour cette année 2007 est :

     

    Non à l’homophobie, oui à l’éducation !
     
     
     
      Questions fréquentes

    * Vient-on au monde homosexuel, lesbienne, bisexuel, transgenre?
    * Peut-on le devenir?
    * Comment le devient-on?
    * À quel moment cela arrive-t-il?
    * De qui est-ce la faute? Des parents?
    * Y a-t-il des expériences qui influencent l’orientation sexuelle?
    * Est-ce parce que l’on n’a pas rencontré la bonne personne de l’autre sexe?
    * Peut-on changer l’orientation sexuelle d’une personne?
    * Est-ce génétique?

    Eléments de réponse

     

    On ne la choisit pas!

    Dans les milieux scientifiques, on se pose les mêmes questions, mais d’une toute autre manière : est-ce que l’homosexualité est innée ou acquise? Il y a consensus sur le fait que l’on ne choisit pas son orientation sexuelle et qu’il n’y a pas de méthodes pour la changer. 

     
    On la découvre!

    La découverte de son orientation sexuelle est un moment important dans la vie. L’orientation sexuelle ne s’impose pas comme une révélation, on en prend conscience progressivement.

    Les personnes homosexuelles, bisexuelles et d’autres diversités sexuelles peuvent-elles être heureuses autant que les personnes hétérosexuelles?

    Ce n’est pas l’orientation sexuelle qui rend parfois la vie difficile, mais l’homophobie environnante.

    Le dévoilement de son orientation sexuelle

    Après la découverte et la prise de conscience de son orientation sexuelle, le dévoilement (coming-out) de celle-ci à ses parents, à sa famille et à ses amis constitue une préoccupation majeure, particulièrement chez les jeunes. Le dire est ressenti comme un besoin libérateur. La contrepartie sera l’attitude positive ou négative de l’autre. Il importe de bien évaluer la situation, de choisir la bonne personne et surtout le moment propice.

    Les parents et la famille

    Les parents ne souhaitent qu’une chose à leur enfant : le bonheur. Les jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres ont besoin d’eux pour les épauler dans leur processus d’affirmation. On peut comprendre que des parents puissent être contrariés. Ils ont rarement prévu ce cheminement pour leur enfant, et ils ont besoin d’apprivoiser l’idée.        

    Les enfants de familles homoparentales

    Avoir deux mamans ou deux papas n’est plus une situation exceptionnelle. Les enfants de ces parents se développent tout à fait normalement. Mais ils peuvent parfois subir les comportements homophobes du fait de leur situation personnelle.

    La peur

    La peur des réactions et du rejet par des proches et des amis amène souvent les jeunes gais, lesbiennes et bisexuels à taire leur orientation sexuelle. Parmi eux, certains sont victimes d’homophobie et s’abstiennent d’en parler de crainte que l’on découvre leur orientation sexuelle. Ils vivent dans l’isolement, sans le réconfort et le soutien des amis et des parents.

    L'école

    Il s’agit plutôt de créer un climat où les élèves et les enseignants homosexuels se sentiront à l’aise et en sécurité. Aborder le sujet est l’occasion d’introduire des valeurs de tolérance, d’acceptation de l’autre et de respect des différences.

    Les mots qui blessent

    Il y a des mots qui font plaisir à entendre et il y a ceux qui blessent. Les mots pédé, fif, tapette, tom-boy, butch, gouine, etc. sont des mots qui blessent, et leur utilisation à l’école devrait être découragée.

    Rompre le silence

    On ne peut demeurer silencieux face à la question de l’homophobie. Si cela n’a pas été fait, il faut inclure l’orientation sexuelle dans les politiques de l’école, combattre l’homophobie et réprimer la violence homophobe afin d’assurer la sécurité des jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres. Il ne faut pas tolérer les moqueries mais encourager les initiatives de démystification de l’homosexualité et aborder cette dimension dans les programmes de prévention du suicide.        

    L’homosexualité n’est pas une cause de suicide. Toutefois, l’homophobie peut en être une.

    Plusieurs études ont démontré qu’au cours de leur période de crise d’identité sexuelle, les garçons homosexuels sont de 6 à 14 fois plus à risque de suicide que les garçons hétérosexuels. Les garçons et les filles ont besoin du soutien de la famille et de l’école. Il est rassurant de savoir que, sauf exception, ils réussissent à surmonter ces difficultés, à accepter leur orientation sexuelle et à s’épanouir.

    Intimidation, racket (taxage) et harcèlement

    Les jeunes gais et les jeunes lesbiennes, ainsi que celles et ceux qui sont perçus comme tels, sont des proies faciles. Sans même que leur orientation sexuelle ne soit connue, on leur aura accolé une étiquette et ils devront en payer le prix. Les adultes doivent donc leur accorder une attention particulière.

    Une obligation

    L’école a une obligation légale de prévoir des mesures pour faire échec aux manifestations homophobes, tout comme elle doit le faire pour les autres formes de discrimination.                 

  • Journée internationale contre l'homophobie (8)

     

    Edition 2007 : le monde de l'éducation

     

     

    Chaque année, la Journée internationale contre l’homophobie cible un secteur d’activités. L’édition 2006 a été celle du monde du travail, et l’édition de 2007 est celle du monde de l’éducation. Tous les intervenants du monde de l'éducation ont un rôle à jouer dans la lutte contre l’homophobie, et la Journée internationale contre l'homophobie du 17 mai est l'occasion d'organiser des activités dans son école et en classe, et de poser un geste à l'école. Les directions d'écoles, les enseignantes et les enseignants, les élèves, les commissions scolaires, les comités de parents et les ministères de l'Éducation sont invités à participer, à leur manière, à cet effort de lutte contre l’homophobie.

     

    Les directions d’écoles

    L'année 2007 est l'occasion pour les directions d’école de fixer des objectifs, donner les orientations, dispenser une formation appropriée aux enseignantes et aux enseignants sur l’orientation sexuelle. Si ce n'est déja fait, elles sont invitées à rendre les ressources accessibles, telles au Québec le service d’aide, d’écoute téléphonique et de renseignements Gai Écoute, et permettre à des groupes comme le GRIS (en France Contact, SOS Homophobie ou les associations LGBT de proximité, pour Pau et Béarn c'est IDEM) de rencontrer les élèves. Aussi, les enseignants gais et lesbiennes ne devraient pas avoir à cacher leur orientation homosexuelle de crainte de perdre leur emploi ou d’être confrontés à l’homophobie.

    Les enseignants

    Les enseignants doivent être capables d’intégrer l’orientation homosexuelle dans leurs enseignements et de disposer d'outils pouvant les aider. La Fondation Émergence a répertorié, sur son site Internet, une foule d’outils pédagogiques conçus par différentes organisations. La section Outils pédagogiques présente différents moyens permettant la création et l'organisation d'activités en classe. La Fondation Émergence propose une activité : Un engagement pour le respect.

    Les élèves

    L’école doit aussi se préoccuper du sort :

    • des élèves ayant des parents de même sexe;
    • des jeunes qui découvrent leur orientation homosexuelle;
    • du sort des garçons et des filles qui sont identifiés comme personne homosexuelle;
    • du sort des jeunes qui choisissent de dévoiler leur orientation homosexuelle.

    Une nouvelle réalité est présente dans le monde de la petite enfance. Des enfants fréquentent les centres de la petite enfance et ont deux parents de même sexe. Leurs parents vivent en union de fait, se sont unis civilement ou, encore, se sont mariés comme c’est maintenant possible. Ces enfants doivent être protégés contre toute forme de discrimination ou d’homophobie. Ils ont le droit de vivre, de grandir et de s’épanouir au même titre que tout autre enfant.

    Les commissions scolaires

    Il revient aux commissions scolaires d’adopter des politiques en matière d’orientation sexuelle et de lutte contre l’homophobie. Elles peuvent adopter une résolution pour protéger les élèves lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres ou ceux qui sont perçus comme tels dans les écoles publiques. À cet égard, elles peuvent s'inspirer de celle de la B.C. School Trustees AGM en Colombie-Britannique. Voir cette résolution (Word).

    Les comités de parents

    Les comités de parents doivent être informés et sensibilisés aux questions touchant l’orientation sexuelle.

    Les autres intervenants

    Les infirmières, les psychologues scolaires, les conseillers en orientation, les psychoéducateurs doivent être en mesure d’offrir des services aux jeunes gais et lesbiennes en difficulté, et de leur proposer des ressources ainsi qu'à leurs proches.

    Les ministères de l’Éducation

    Le contexte sociopolitique devrait préoccuper les ministères de l’Éducation, compte tenu :

    • des chartes des droits et libertés de la personne;
    • de la reconnaissance des unions de fait par les assemblées législatives;
    • de l’adoption de lois sur l’union civile;
    • des modifications au Code civil permettant l’adoption et établissant les règles de filiation des conjoints et conjointes de même sexe;
    • de l’adoption, par le Parlement, de la Loi sur le mariage civil.

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    Un grand merci au site canadien    http://www.homophobie.org/accueil

  • Le printemps de nos partenaires (I)

    Devinette: ils aiment marcher, ils aiment les beaux paysages. Les Pyrénées ils adorent, la bonne compagnie aussi. Qui sont-ils?

     

    Ce sont Les Bascobaroudeurs bien sûr! 

    Les toutes dernières randonnées organisées étaient le 29 avril à Mendaur et le 13 mai à Lesaka! Vous avez vu les photos? Superbes, n'est-ce pas!

    Oh, vous avez raté les dates? Allons, allons, ne soyez pas triste, rien n'est perdu. Regardez:

     

     Agenda des randonnées des Bascobaroudeurs:

    - dimanche 24 juin 2007 rando canyon d'Ehujarré

    - 21 et 22 juillet rando bivouac aux lacs d'Ayous

    - Dimanche 5 août rando Minhoa

    - Dimanche 19 août rando lac d'Estaëns

    - Dimanche 16 septembre rando Xoldokogaina

     

    Et pour toutes ces merveilles, un seul site, Bascobaroudeurs: rando gay en pays basque et régions limitrophes.

  • Journée internationale contre l'homophobie (7)

     

    La pétition internationale

     


     

    N'oubliez pas de signer la pétition POUR une journée internationale contre l'homophobie (IDAHO en anglais)

     

    http://www.petitiononline.com/idaho 

  • Visite d'exception

    Ce vendredi nous avons reçu à Idem une visiteuse d'exception, que nous pourrions qualifier de "star du web" tant elle est lue, j'ai nommé Samie-Louve!
     
    Nous avions déjà pris contact par mail et nous la connaissions au travers de ses écrits sur son blog, mais nous n'avions pas encore eu l'opportunité de faire sa connaissance en chair et en os!
     
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    Comment ça, tu-connais-pas-son-blog? Ca veut dire, un, que tu ne lis pas nos liens, car pourtant elle figure en bonne place dans nos contacts, et ça c'est pô bien du tout! Et deux, que tu débarques sur le net et que tu n'as pas encore exploré les sites qui parlent d'homosexualité, et là, que te conseiller d'autre si ce n'est de cliquer au plus vite sur tous nos liens pour rattrapper le temps perdu...
     
    Pour ce qui est du site de Samie, "Lez-La-Meute" (tranquille), c'est un blog écrit quotidiennement - ou presque, suivant accessibilité de son hébergeur - depuis quatre ans. Chaque jour, Samie explore l'information et, au gré de son envie ou de l'actualité, rédige un post où elle dénonce l'homophobie, prend parti pour tel ou tel, pousse un coup de gueule ou s'émeut d'un fait divers. Emaillés parfois de citations, tous ses posts n'en sont pas moins originaux et autant d'écrits personnels: Samie aime écrire, Samie aime les mots! Et la polémique ne lui fait pas peur: elle dit ce qu'elle pense et prend le parti des homos contre les homophobes, des personnes ouvertes d'esprit contre les abrutis, des faibles contre les forts!  Comme elle le dit elle-même, " pour les lesbiennes, gays, bi, trans, en quête de conseils, de réconfort et d'écoute... la Louve est là !!! En effet, particularité inégalée, chacun de ses posts commence par une magnifique photo de loup et s'achève sur une non moins touchante autre photo de loup.
     
    Et oui, les loups en particulier, les animaux et la nature en général sont l'une de ses passions: les animaux elle en a toujours eus, la nature elle y vit, alors elle les connaît et les respecte! Samie est une femme volontaire et énergique, sensible et attentive, sans doute parfois farouche, parfois provoc. Quelque chose me dit... qu'il y a du loup en elle! Hein, tu disais? A kwaaaaaâ elle ressemble Samiiie?  Ben tu vois, si tu veux le savoir, les permanences, il faudrait y venir! Arf!

  • Journée internationale contre l'homophobie (6)


     

    IDAHO 2007:
     

    les manifestations dans notre région

     


    Bordeaux

    -  Mardi 15 et mercredi 16 mai, de 09h à 17h30, débats sur le genre (masculin/féminin) et les nouvelles parentalités. Avec Marie-Helène Bourcier, auteur de Sexpolitiques, Queer Zones 2, Daniel Welzer-Lang, auteur de Masculin et Rapports sociaux de sexe, Alain Ducousso-Lacaze, co-auteur d’Homoparentalités, Chantal Zaouche, spécialiste du développement de l’enfant, Yves Raibaud, spécialiste des cultures urbaines et du genre et des loisirs chez les jeunes, Djemila Zeneidi, auteur de Genre, marginalité, mobilité. Jean Michel Pugnière de l’association Contact Haute-Garonne et Djamilla Alla-Belkyate, de l’association Ni Putes Ni Soumises de Gironde, interviendront aussi tout au long de ces deux journées de débats.

    Pour la troisième année consécutive, l’association Wake Up! de Bordeaux organise un cycle de débats à l’Université Bordeaux. Les enseignants, étudiants, chercheurs, animateurs, les associations LGBT et associations étudiantes du campus, ainsi que toutes les personnes intéressées, sont invité-e-s à y participer. Entrée libre. En marge des débats, un programme d’ateliers avec des jeux de rôles de sensibilisation à l’homophobie est proposé.

    Maison des Etudiants, Université Bordeaux 3, Esplanade des Antilles, 33067 Pessac Tram B arrêt Montaigne Montesquieu.

    Toutes les infos sont sur http://www.assowakeup.org

    Tarbes

    -  Mercredi 30 mai : Conférence débat organisé par contact 31 en partenariat avec l’UDAF des Hautes Pyrénées, sur le thème : « Comment l’homosexualité est-elle acceptée dans les familles, aujourd’hui ? Rejet ? Honte ? Acceptation ?... » par Jean-Michel Pugnière, Doctorant en Psychologie et Président de l’association Contact Haute-Garonne.

    Toulouse

    -  Du lundi 7 mai au samedi 19 mai, exposition d’affiches contre l’homophobie dans la vitrine du CRIJ (Centre régional d’information des jeunes), 17 rue de Metz, au centre ville.

    -  Mercredi 9 mai, à partir de 20h, conférence - débat sur le thème : « Quelle éducation pour prévenir l’homophobie ? » avec Eric Verdier, psychologue et chercheur, Elisabeth Pesquet, formatrice en éducation à la sexualité, des enseignantEs et des intervenantEs en milieu scolaire. Salle Municipale Castelbou - Rue Léonce Castelbou. Pour plus d’information : http://www.arc-en-ciel-toulouse.com ou aec_toulouse@yahoo.fr

    -  Vendredi 11 mai, à 21h, séance de cinéma avec la projection du film « Comme un garçon » de S. Shore, suivie d’une rencontre sur « Vivre et accepter la découverte de son homosexualité ». Au cinéma le Cratère 95 Grand-rue Saint-Michel.

    -  Lundi 14 mai, de 13h à 23h Colloque régional « Homophobie, éducation et prévention des conduites à risque à l’adolescence », avec l’intervention de nombreux spécialistes. (Il est nécessaire de s’inscrire). Grande salle Sénéchal, 17 rue de Rémusat de 13H a 23H.

    -  Mardi 15 mai, l’Autre Cercle Midi-Pyrénées propose une soirée « Homophobie au travail », avec l’accueil du public à 19h, la projection du film « Au-delà de la Haine » d’Olivier Meyrou à 19h30 et un débat à partir de 21h environ. Au cinéma ABC 13 rue St Bernard.

    -  Jeudi 17 mai : Distribution de tracts sur le thème de l’homophobie, place du Capitole.

    -  Jeudi 17 mai, à 20 h 30, Concert rock au Centre d’Animation de Lalande 239, avenue de Fronton. Il est organisé par des lycéens du Lycée Saint Sernin et du Lycée Toulouse Lautrec, en soutien à la 3ème journée mondiale de lutte contre l’homophobie. Pour plus d’information http://www.arc-en-ciel-toulouse.com

    Ces différents moments sont ouverts à toutes et à tous.

  • Journée internationale contre l'homophobie (5)


     

    Diversité sexuelle: quelques définitions

     

    Hétérosexisme
    L’hétérosexisme est une croyance voulant que tout le monde soit hétérosexuel et que l’hétérosexualité soit la seule voie acceptable. Cette croyance, qui repose sur la notion de la norme de la majorité, est souvent à l’origine de l’homophobie.

    Homophobie
    L’homophobie est une attitude négative ou un sentiment négatif, un malaise ou une aversion envers les personnes homosexuelles ou envers l’homosexualité en général. C’est aussi le rejet des personnes considérées comme homosexuelles et de ce qui leur est associé, notamment le non-conformisme de genre. Sont considérées comme des variantes de l’homophobie :

    • la biphobie : aversion envers la bisexualité ou envers les personnes bisexuelles;
    • la gaiphobie : aversion envers l’homosexualité ou envers les hommes homosexuels;
    • la lesbophobie : aversion envers le lesbianisme ou envers les femmes lesbiennes.

    Transphobie
    La transphobie est une attitude négative ou un sentiment négatif, un malaise ou une aversion envers les personnes transgenres, transsexuelles ou en voie de le devenir.

    Personne transgenre
    Personne qui se perçoit et qui s’identifie comme étant de sexe autre que le sien, et qui éprouve le besoin de vivre ainsi. Contrairement à la personne transsexuelle, elle refuse la réassignation sexuelle ou le changement de sexe. Est aussi une personne transgenre celle qui est incapable de se conformer à la norme imposée par l’identité des genres masculin et féminin; certaines personnes se considèrent comme étant de genre fluide.

    Personne transsexuelle
    Personne ayant changé physiquement de sexe ou celle qui est en processus pour le devenir, par voie médicale et chirurgicale. Cette transformation est habituellement irréversible.

    Personne-aux-deux-esprits (personne bispirituelle)
    Personne qui, selon la tradition autochtone, a deux esprits, l’un féminin et l’autre masculin.

    Personne intersexuée
    Personne qui présente simultanément les caractéristiques physiques des deux sexes.

    Communautés LGBTI
    Sigle désignant les communautés lesbienne, gaie, bisexuelle, transsexuelle, transgenre et intersexuée.