homosexualité - Page 8
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Prochaines réunions
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Quand les maires osent !
Samedi 12 novembre 2011 à 12h54
Par Sudouest.frUn couple d'homosexuels
symboliquement marié
près de Perpignan
Pour Patrick et Guillaume, il s'agit aussi d'un acte militant pour la légalisation du mariage homosexuel
Ils ont décidé de médiatiser leur démarche pour que "très bientôt en France, deux personnes de même sexe puissent se marier légalement". (photo AFP / Raymond Roig)
Sous une pluie de pétales de roses et devant de nombreuses caméras, les deux hommes ont été acclamés par une foule de proches, d'invités et de responsables associatifs. "Je suis heureux", a confié d'une voix émue Guillaume.
Patrick et Guillaume se sont mariés ce samedi à Cabestany (Pyrénées-Orientales), un acte symbolique et militant pour la légalisation du mariage homosexuel.
Un mariage célébré en bonne et due forme par le maire PC de Cabestany, Jean Vila, mais l'acte de mariage et le livret de famille portent la mention "ce document n'a malheureusement pas de caractère officiel, la loi interdisant aujourd'hui le mariage entre personnes de même sexe, mais marque la volonté de la municipalité de voir la loi évoluer".
Le maire de Cabestany dit même avoir reçu cette semaine un appel du parquet de Perpignan lui demandant de renoncer à la célébration.
Alors qu'il est autorisé dans 10 pays européens, le mariage homosexuel n'est pas légal en France. Le seul mariage gay célébré en France, à Bègles (Gironde) en 2004, a été annulé par la justice, au terme d'une longue procédure judiciaire.
La secrétaire d'Etat à la famille Claude Greff a dénoncé une "provocation électoraliste à la veille de l'élection présidentielle" de la part du maire, une initiative, qui ne fait que "crisper les positions".
Un projet de loi du Parti socialiste visant à inscrire le mariage entre personnes de même sexe dans la législation française a été rejeté en juin par l'Assemblée nationale, la plupart des députés de droite ayant voté contre.
Caroline Mécary, avocate en droit de la famille qui milite pour que la France légifère sur la question, salue la démarche. "Cette célébration, même symbolique, participe au nécessaire questionnement sur la discrimination qui existe en France, estime-elle. Ca montre combien les esprits ont évolué, c'était impensable il y a quelques années".Merci à Sud-Ouest
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Notre plaquette téléchargeable
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Association IDEM, l'association LGBT de PAU - PLAQUETTE 2011.pdf
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IDEM et les Trans !
Le suicide des Jeunes
Ces dernières années, et suite à notre préoccupation grandissante liée au nombre alarmant de suicides pour cause d'homosexualité réelle ou supposée - ou pour cause d'homophobie devrait-on plutôt dire ! - chez les jeunes de 16 à 25 ans, IDEM avait choisi d'accorder une importance toute particulière aux jeunes de notre région.
Nous avons donc reçu à maintes reprises des lycéens, des étudiants et parfois même leurs professeurs. Nous avons reçu des parents, des groupes petits et grands. Nous avons également organisé des accueils personnalisés pour plus de disponibilité.
Nous avons participé à la réflexion et parfois même à l'écriture de travaux: TPE, mémoires, exposés.
Nous avons écouté, informé, précisé, expliqué, éclairé, rassuré !
Et nous continuerons d'oeuvrer dans ce sens, sans relâche.
La question du genre
Aujourd'hui nous souhaitons également ouvrir le débat sur un sujet d'actualité de plus en plus brûlant.
Selon Judith Butler, philosophe et écrivain, le « genre », masculin ou féminin, serait une construction sociale. Voici ce qu'elle exprimait lors de son invitation à L'Ecole Normale Supérieure de Paris, il y a peu :
" Dire que le genre procède du « faire », qu’il est une sorte de « pratique » [a doing], c’est seulement dire qu’il n’est ni immobilisé dans le temps, ni donné d’avance; c’est indiquer également qu’il s’accomplit sans cesse, même si la forme qu’il revêt lui donne une apparence de naturel pré-ordonné et déterminé par une loi structurelle. Si le genre est « fait », « construit », en fonction de certaines normes, ces normes mêmes sont celles qu’il incarne et qui le rendent socialement intelligible. Si, en revanche, les normes de genre sont également celles qui bornent l’humain, c’est-à-dire qu’elles déterminent la manière dont le genre doit être construit afin de conférer à un individu la qualité d’humain, alors les normes de genre et celles qui constituent la personne sont intimement liées. Se conformer à une certaine conception du genre équivaudrait alors précisément à garantir sa propre lisibilité en tant qu’humain. À l’inverse, ne pas s’y conformer risquerait de compromettre cette lisibilité, de la mettre en danger. (...)
Si le genre est une sorte de pratique, une activité qui s’accomplit sans cesse et en partie sans qu’on le veuille et qu’on le sache, il n’a pour autant rien d’automatique ni de mécanique. Bien au contraire. Il s’agit d’une sorte d’improvisation pratiquée dans un contexte contraignant. De plus, on ne « construit » pas son genre tout seul. On le « construit » toujours avec ou pour autrui, même si cet autrui n’est qu’imaginaire. "
La question du genre n'interroge pas seulement les homosexuels, elle concerne tout le monde. C'est quoi être un homme, être une femme ? Pourquoi a-t-on besoin d'une frontière si clairement définie entre le masculin et le féminin ? Le sexe de mon état-civil correspond-il à mon sexe apparent ? Mon genre est-il mon sexe biologique ? Quel homme suis-je ? Quelle femme suis-je ? Quel homme ou quelle femme a-t-on voulu que je sois, que je devienne? Quel homme ou quelle femme voudrais-je devenir ?
En effet si l'orientation sexuelle peut poser question, la notion de genre n'est pas aussi évidente qu'on voudrait bien le (faire) croire et n'est pas nécessairement reliée à la première. Par exemple, il y a des hommes qui n'ont pas une apparence dite "virile" et qui pourtant sont hétérosexuels, il y a des femmes qui sont extrêmement féminines dans notre code social et qui pourtant sont lesbiennes. Et il y a des personnes qui ne souhaitent pas être définies par ce critère et qui tablent volontiers sur l'ambiguïté. Et certaines vont même jusqu'à mettre leur apparence physique en conformité avec leur être intime. Quoiqu'il en soit, beaucoup aimeraient ne plus se voir imposer leurs goûts par un diktat social qui décide pour eux et ne tient pas compte des individualités.
IDEM espace pour la transidentité
en Béarn
Tout ceci nous amène bien évidemment à considérer l'insertion dans la société des hommes dits "efféminés" et des femmes dites "viriles", et non plus seulement des gays et des lesbiennes, ainsi que le cheminement et les difficultés rencontrées par les personnes "intersexe", par les hermaphrodites et par les trans (personnes transgenres et personnes en transition du masculin au féminin ou mTf, et du féminin au masculin fTm).
Qu'en est-il de leurs difficultés au quotidien, dans leurs familles, dans leur emploi ? Comment gèrent-elles la transition et toutes ses étapes ? Comment prévenir l'isolement ? Comment éviter la discrimination, les jugements hâtifs, l'absence d'information ?
N'oublions pas que dans LGBT il y a le T de Trans ! IDEM se fera donc porte-parole des Trans en Béarn.
Nous souhaitons dire à toutes ces personnes que la porte de notre association leur est grande ouverte et qu'ils et elles y trouveront un lieu de parole et de partage pour raconter leur expérience, un espace pour être accueilli et entendu, soutenu et respecté.
Conseil d'administration d'IDEM
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Conviviale d'octobre
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C'est l'automne !
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Rentrée 2011 !
Les permanences téléphoniques hebdomadaires
reprennent le jeudi 1 septembre !
A bientôt
Exceptionnellementla permanence du jeudi 15 septembre ne sera pas assuréeveuillez nous en excuser.