Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Information - Page 2

  • Homosexualité et armée

     

    L’homosexualité enfin soluble dans l’armée américaine ?

    (Blogmensgo, 5 janvier 2009) On saura dès 2009 ou 2010 si le nouveau président élu, Barack Obama, met à exécution sa promesse électorale de supprimer l’interdiction faite aux homosexuels d’intégrer l’armée américaine. Les gays et lesbiennes peuvent intégrer l’US Army depuis 1993, mais à condition de ne pas révéler leur homosexualité.

    Photo d'Ellen Tauscher

    La députée Ellen Tauscher (ici avec le général Kevin Chilton)
    milite pour une armée « gay-friendly ». © DR.

    Des généraux en retraite ont demandé (cf. notre article du 9 juillet 2008) l’abrogation de la loi de 1993, surnommée « Don’t ask, don’t tell » (ne rien demander, ne rien dire), qui a déjà provoqué le renvoi de 12 500 militaires parmi lesquels de nombreux professionnels très compétents. Avec l’appui de 128 collègues, la députée démocrate de San Francisco Ellen Tauscher tente de faire adopter une proposition de loi interdisant toute discrimination dans l’armée.

    Reste à savoir si l’état-major et les troupes accepteront d’accueillir parmi eux des homosexuels notoires. Selon Ellen Tauscher, « 75 % des Américains pensent que les hommes et les femmes homosexuels devraient pouvoir servir [dans l’armée] ouvertement ». Un sondage mené par Military Times auprès de 2 000 lecteurs travaillant dans l’armée laisse toutefois entrevoir une nette hostilité (58 %) à l’émergence d’une armée gay-friendly, l’ouverture du recrutement aux homosexuels ne recueillant que 29 % d’avis favorables.

    Source: Philca / MensGo
    (cf. également Agence Angola-Presse du 4 janvier 2009)

  • L'homosexualité divise l'ONU

    Les associations homosexuelles et transgenres attendent beaucoup de la déclaration à l'ONU.

    Un tiers des pays du monde a prononcé jeudi aux Nations unies un appel à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Le texte, défendu notamment par Rama Yade, se fonde sur la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Mais un autre tiers de la planète refuse la proposition. Une alliance de circonstances, qui va de l'Arabie Saoudite au Vatican. Les Etats-Unis n'ont pas pris position.

    La déclaration se voulait historique et pourtant elle divise déjà les Nations unies. La France et les Pays-Bas ont présenté jeudi à New York, à l'ONU, un appel à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Le texte, dont Rama Yade et Maxime Verhagen, ministre des Affaires étrangères néerlandais, sont les inspirateurs, a reçu le soutien de 66 pays sur 192 inscrits, dont l'ensemble de l'Union européenne. Le texte prend en référence la Déclaration universelle des droits de l'Homme, dont on célèbre cette année les soixante ans. Lu en séance plénière par l'ambassadeur d'Argentine, Jorge Arguello, il réaffirme le "principe de non-discrimination qui exige que les Droits de l'homme s'appliquent de la même manière à chaque être humain, indépendamment de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre".

    Car la situation des personnes homosexuelles ou transgenres (transsexuelles ou travestis) dans certains pays est réellement inquiétante. "Comment pouvons-nous tolérer le fait que des personnes sont lapidées, pendues, décapitées ou torturées uniquement à cause de leur orientation sexuelle?", a avancé la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, en marge de l'Assemblée générale. Comme le rappelait le membre du gouvernement français, l'homosexualité est interdite dans 77 pays et punie par la peine de mort dans six nations (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan et Yémen). En France, l'homosexualité n'a été définitivement dépénalisée qu'en 1982.

    Source:  ECOLONEWS

  • YAGG, le nouveau média gay et lesbien!

    yagg_entete.jpg
    Vous le savez peut-être déjà,
    depuis maintenant un mois,
    un nouveau média gay et lesbien a vu le jour :
    c’est Yagg.

    Le site a été créé par quatre journalistes, tous anciens de Têtu: Judith Silberfeld, Xavier Héraud, Yannick Barbe, et Christophe Martet, président de LGNET, la société éditrice de Yagg (En savoir plus sur l'équipe).

    Yagg, c’est:

    • de l’info sérieuse et rigoureuse (nos dossiers spéciaux 1er décembre et élection américaine, l’affaire Vanneste…)
    • de la culture et du divertissement (les “guides de survie”, les coulisses de Grease…)
    • la parole aux acteurs communautaires (Gilles Bon-Maury, Gérard Siad, Philippe Colomb…)

    Tous les jours, et plusieurs fois par jour, de nouvelles vidéos, de nouveaux articles, réalisés par la rédaction de Yagg, avec l'aide de nombreux contributeurs!

  • Telethon 2008

     

    Cette année, IDEM relaie le téléthon et compte sur votre générosité!

    Pour vos promesses de don, il suffit de cliquer sur l'image!

    Merci à vous!

  • Rencontres HSH

    1ères RENCONTRES HSH Béarn

    Samedi 6 décembre 2008

    Le DK Bar, IDEM, AIDES Béarn

     

    à partir de 18h30 au DK Bar à Pau

     

    torse & cravate_logo Idem.JPG
  • Lettre ouverte

    logoaidesnomessage.pngVous trouverez ci-après la lettre ouverte de AIDES aux Parlementaires suite aux propos de Gérard Longuet et de Christian Vanneste.

    La lettre ouverte d'AIDES aux Parlementaires

  • Ca fait du bruit!

    Homophobie:

     

    la relaxe de Christian Vanneste

     

    agite la blogosphère

     

    Cf. cet article d'aujourd'hui sur le monde.fr:

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/13/homophobie-la-relaxe-de-christian-vanneste-indigne-la-blogosphere_1118047_3224.html

    L'annulation de la condamnation du député UMP Christian Vanneste pour injure homosexuelle par la Cour de cassation, mercredi 12 novembre, a beaucoup fait réagir sur Internet. Si le député du Nord se réjouit, sur son blog, de "la victoire du courage et du bon sens", la blogosphère ne partage pas forcément son avis, d'autant que, comme le rappelle dans un vidéo-montage le site Gayclic, ce professeur de philosophie a tenu plusieurs fois des propos contestés sur les homosexuels.

    SUR LE MÊME SUJET

    Le 12 décembre 2006, Christian Vanneste, député UMP de la circonscription de Tourcoing, condamné une première fois par le tribunal de Lille, comparaît devant la Cour d'appel de Douai, pour avoir tenu des propos présumés homophobes. Compte rendu Propos homophobes : Christian Vanneste blanchi en cassation

     

    A commencer par les blogs d'avocats. Serge Slama, maître de conférences en droit public à l'université Evry-Val d'Essonne, explique que la Cour a estimé dans son arrêt que le contenu des propos du député, qui avait déclaré en janvier 2005 que l'homosexualité était "inférieure à l'hétérosexualité", "ne dépasse pas les limites de la liberté d'expression". L'avocat Gilles Devers précise que cette décision marque "une évolution fondamentale du régime de la liberté d'expression". Avec cet arrêt, la Cour de cassation "tire les enseignements du droit européen", plus libéral en terme de liberté d'expression, notamment avec l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Pour l'avocat, c'est la victoire du droit européen sur le droit de la presse français, plus restrictif en matière de diffamation et d'injure ; le délit d'injure envers un groupe de personnes en vertu de leur orientation sexuelle ayant été créé par la loi du 30 décembre 2004. Maître Eolas, célèbre avocat-blogueur anonyme, va dans le même sens, mais il "ne pense pas qu'on puisse déduire de cette décision que le délit d'injure homophobe est en soi contraire à l'article 10 [de la CEDH] et de facto abrogé". Pour les deux avocats, cette décision est plutôt une bonne chose : elle permet, selon Gilles Devers, de laisser "débattre pour mieux combattre (...) les idées condamnables".

    UNE DÉCISION QUI "RELÈVE D'UN AUTRE ÂGE"

    "Non, la Cour de cassation ne légalise pas l'injure homophobe", renchérit Alain Piriou, ancien porte-parole de l'Inter-LGB (Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans). "A trop en faire, on risque de laisser croire qu'il est désormais légal de tenir des propos homophobes", craint-il. Si Christian Vanneste "avait déclaré les homosexuels comme inférieurs aux hétérosexuels (...), la justice ne [lui] aurait pas fait de cadeau", souligne-t-il, en précisant que le député du Nord n'a pas visé une personne mais a critiqué l'homosexualité en général.

    Les associations qui ont porté plainte contre Christian Vanneste sont, elles, furieuses. Sur son site, SOS-Homophobie publie un communiqué titré "Trois millions d'homosexuel(les) sont consternés". Pour l'association, la décision de la Cour de cassation "relève d'un autre âge" et juge que la loi de 2004 qui punie l'injure homophobe devrait "demeurer la référence incontestable". Sur son blog, Caroline Mecary, l'avocate des trois associations plaignantes (SOS-Homophobies, Act Up et le Syndicat national des entreprises gaies), note que "le symbole qui est adressé à l'ensemble de nos concitoyens est plus que funeste et doit être combattu".

    Même à l'UMP, cette décision provoque des remous. Dans un communiqué intitulé "Casse-toi pauv' pédé", GayLib, un mouvement associé à l'UMP, exprime sa crainte que "cet arrêt de la Cour de cassation [donne] à croire aux homophobes qu'ils peuvent exprimer leur haine en tout impunité". Jean-Luc Romero, conseiller régional et ancien secrétaire national de l'UMP, demande à son ancien parti de se positionner pour "dire [s'il] estime que les propos tenus et réitérés par M. Vanneste sont acceptables et si les propos homophobes font partie de la liberté d'expression".

    Quoi qu'il en soit, cette décision n'a pas fini de faire parler d'elle : l'association noire et métisse homosexuelle Tjenbé Rèd appelle en effet à un rassemblement silencieux le 19 novembre devant la Cour de cassation "pour rendre hommage aux victimes de l'homophobie".

    Jean-Baptiste Chastand