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Information - Page 6

  • AIDES recrute à Pau!

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    AIDES Sud Ouest recrute pour sa délégation départementale du Béarn:

     

     

    Un(e) Animateur/trice d’Actions

     

    Sous la responsabilité hiérarchique de la Coordinatrice Départementale, et en lien avec l'équipe des volontaires, l'animateur aura les missions suivantes :

    - Assurer la réalisation d’actions de prévention de proximité et d’information sur l’infection à VIH/sida, les IST et les hépatites auprès de différentes populations vulnérables, notamment les usagers de drogues (CAARUD) et les gays;
    - Participer à l'accueil, l'orientation et l'accompagnement des usagers et visiteurs de l'association;
    - Participer au recueil des indicateurs d'activité, la rédaction des fiches d'intervention, la réalisation des bilans d'activité.
     
    Profil :

    - Connaissance de la lutte contre le VIH et les hépatites ;
    - Connaissance de l’association AIDES, à défaut expérience associative significative ;
    - Expériences dans l’animation souhaitée;
    - Bonnes capacités rédactionnelles et relationnelles, bonne maîtrise des outils et logiciels informatiques courants;
    - Permis de conduire et véhicule personnel indispensable.

    Poste non-cadre, catégorie 5 de l’Accord d’Entreprise, CDD temps plein, ouvert dans le cadre d’une convention CAE (Contrat d’Accompagnement dans l’Emploi).
    La candidature de personnes vivant avec le VIH est la bienvenue.

    Candidatures (CV + lettre de motivation) à adresser à :

    AIDES Délégation du Béarn
    Madame la Coordinatrice
    4 rue Serviez
    64000 Pau
  • L'été de nos partenaires (I)

    L'équipe de l'association ENTRE NOUS vous informe qu'elle renouvelle sa campagne de prévention d'ETE à Mimizan Plage!

     

       "LES RENDEZ-VOUS PREVENTION DE L'ETE"

    SAMEDI 14 JUILLET 2007

    de 19H à 23H

    sur l'Esplanade des Drapeaux à Mimizan plage

    en Partenariat avec le SIDACTION

    et avec le soutien de la ville de Mimizan.

     

    Vente de PIN'S & BRACELETS SIDACTION

    Tous les dons irons au bénéfice du SIDACTION

     

    Plus d'info?

    entrenous40@msn.com

  • Journée internationale contre l'homophobie (11)

    Tarbes, 30 mai 2007, Conférence-débat organisée par Contact Haute-Garonne et l’UDAF 65:
    Compte-rendu du débat animé par Jean-Michel Pugnière et une maman, adhérente de Contact, nommée Y. par la suite.

    La soirée s’inscrit dans les actions menées à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie qui a eu lieu le 17 Mai. Cf.
    http://idem.hautetfort.com/journee-internationale-contre-l-homophobie-10
     
    Une trentaine de personnes sont présentes dont des membres des diverses associations familiales affiliées à l’UDAF, présidée par Monique Dupuy, qui a rappelé ce qu’étaient l’UDAF et ses missions. 

    J-M Pugnière, après avoir présenté l’association Contact, nous a tout d’abord invités à nous poser la question suivante, quelle que soit notre situation familiale, que nous soyons concernés ou non :

    « Comment réagirions-nous si notre enfant nous annonçait qu’il était homosexuel ? 

    Quelles réactions, quelles questions susciteraient cette annonce ? » 

    Pour lancer le débat et comme il n’est jamais facile d’aborder ces sujets qui peuvent être douloureux pour certains, il nous propose de noter sur des petits papiers toutes les questions et les peurs qu’il est souvent difficile d’exprimer en public. 

    Puis, tout en dépouillant les feuillets aux côtés de Y., il annonce les questions et tente d’y répondre, en rapportant des anecdotes, des histoires vécues par eux-mêmes ou des proches. 

    Tout d’abord, l’homophobie c’est quoi? Pourquoi parle-t-on d’homophobie dès que l’on parle d’homosexualité ou de bisexualité?

    Peur non contrôlée des homosexuels, agressivité, agression envers des personnes homosexuelles. Peur de l’autre, ou de ce que l’on porte en soi et que l’on ne veut pas voir, pas accepter. Des études montrent que beaucoup de personnes éprouvent des désirs homosexuels sans pour autant être homosexuels. Elles veulent à tout prix étouffer ces désirs. Rien ne doit le leur rappeler. 

    Certaines théories considèrent qu’au départ nous serions tous bisexuels à des degrés différents. Et que nous évoluons ensuite vers l’une ou l’autre sexualité. 

    Comment évaluer le nombre d’homosexuels?

    Entre la définition de sa propre identité, la reconnaissance de ses propres désirs, de ses propres actes, ce que l’on déclare ou pas, même dans des questionnaires anonymes, comment s’y retrouver? On ne peut donc pas savoir! 

    Pourquoi les homosexuels manquent de confiance en eux ? Pourquoi un homosexuel a du mal à accepter sa sexualité ? Pourquoi les parents ont du mal à accepter cette réalité ?

    Les jeunes homosexuels font plus de tentatives de suicides que les hétérosexuels. Est-ce l’homosexualité qui rend suicidaire ? Non ! Mais l’homophobie oui !

    L’homophobie ce sont des paroles, des attitudes, et des gestes contre ce qu’on croit être de l’homosexualité, contre les personnes présupposées à tort ou à raison homosexuelles. C’est la réaction négative face aux hommes dits efféminés, considérés comme des sous-hommes ou aux filles dites garçons manqués, parce que l’homophobie s’attaque aussi aux questions de genre, comme si les hommes et les femmes devaient être tous calqués sur le même modèle, un pour chaque genre et c’est tout... 

    Allusion aux insultes des cours de récré, à la phrase banale hélas trop souvent entendue : « On n’est pas des tapettes, on a gagné le match ! »

    Les homosexuels font attention à leur comportement, et parfois s’interdisent leur orientation: il n’est pas question que l’on puisse les assimiler à ces tapettes! Il n’est pas question d’être ces êtres rejetés, haïs, ridiculisés. 

    Nous sommes tous homophobes.

    Y compris les homosexuels, modelés par un environnement socioculturel qui les conditionne.

    L’essentiel pour beaucoup c’est d’être dans la norme! C'est-à-dire présumé hétérosexuel ! Afin d’être des gens bien, des gens respectables...

    En apparence moins d’homophobie envers les femmes ! Mais qui se souciait il n’y a pas si longtemps du désir des femmes ? Depuis quand les femmes ont-elles le droit d’éprouver du désir? 

    Moi les homos ne me dérangent pas du moment qu’ils restent discrets!

    Rester discret, ça veut dire quoi ? C’est la vie privée, ça ne regarde personne, en principe. La vie des couples hétéros avec leurs enfants, c’est la vie privée et pourtant, on en parle sans arrêt au boulot, quand tout le monde rentre de week-end ou que les vacances approchent, chacun y va de sa petite note personnelle, - moi avec mon mec/mari/copain j’ai fait ci, moi avec ma nana/femme/copine j’irai là, - mais la vie privée des homo, on ne veut pas en entendre parler ! Et l’homo le sait bien, qui se tait au boulot, et laisse les autres inventer sa vie. 

    Tu es homosexuel mon fils, ça ne nous dérange pas, nous tes parents, mais quand même, tu es bien sûr, est-ce que ça ne va pas changer ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? D’où cela vient-il ?

    Tout ce qui compose nos sexualités à tous est inconnu et en fait le mystère.

    Pourquoi chercher une explication à l’homosexualité ou à la bisexualité ? Se pose-t-on ce genre de questions lorsque l’on prend conscience que l’on est attiré par des personnes de sexe opposé, de grande taille ou par des personnes aux yeux bleus ? Non !

    D’où cela vient-il ? Est-ce que cela va changer ? Est-ce que les parents ont une part de responsabilité ? Questions fréquentes dans les familles, mais pourtant personne ne se les pose quand son enfant est hétérosexuel... 

    Il y a plusieurs homosexualités comme il y a plusieurs hétérosexualités.

    Un homosexuel n’est pas attiré par toutes les personnes de même sexe comme un hétérosexuel n’est pas attiré par toutes les personnes de sexe opposé.

    L’hétérosexualité ne garantit pas le bonheur à coup sûr. L’homosexualité ne garantit pas le malheur à coup sûr. 

    Où rencontrer des homosexuels?

    Partout ! Pas seulement dans les lieux spécialisés !

    On n’en connaît pas ? Forcément, de nombreux homosexuels se cachent, ils sont là partout mais ils font attention à leur comportement pour ne pas subir de quolibets, d’agressions verbales, voire physiques, pour être tranquilles. Ils essaient de passer inaperçus. « Pour vivre libres, vivons cachés ! »

    Quand la visibilité augmente, on découvre souvent que de nombreux homosexuels vivaient autour de nous : ils osent enfin se montrer un peu plus. 

    Pourquoi un enfant a peur d’annoncer à ses parents qu’il est homo?

    Il suppose que ses parents sont homophobes parce qu’ils ont eu des propos homophobes, même si ce sont des petites phrases qui semblent banales à ceux qui les prononcent, mais qui pourtant  sont « assassines » pour ceux qui les entendent.  Faire attention à ces propos. Toute une éducation à faire ou à refaire.

    L’essentiel reste de maintenir le dialogue entre les parents et les enfants. Le temps fait son œuvre. 

    L’homoparentalité

    Evocation des différentes formes familiales : familles recomposées avec deux beaux-parents, mère célibataire, père célibataire, familles hétéroparentales, familles homoparentales, contrôle des naissances, avortement, divorces, adoption, mères porteuses, insémination, les familles ont sacrément évolués en 150 ans ! Et pourtant certains ont encore l’illusion d’un modèle unique !

    Il y a nécessité d’intégrer ces différentes formes familiales dans les lois. D’où l’intérêt et le rôle des associations familiales, notamment l’UDAF qui les regroupe et tente d’agir dans le bon sens. Ce sont les mentalités qui restent les plus difficiles à faire évoluer. 

    Le bureau d’Idem

  • Anniversaire de l'assoc

     

     
     

    Yeah, yeah, yeah 

    IDEM aura

    11 ans

    bientôt !

     
     

     


    Eh, oui, excusez du peu, notre assoc préférée est née pour la Gay Pride, en 1996, et le 18 juin en plus, on ne fait pas les choses à moitié à Idem.

    A l'époque, souviens-toi... (musique style "L'été Indien" de Joe Dassin) ..., on était tous très jeunes et beaux, l'asso sentait le sable chaud, on croyait en la liberté, l'aurait pas fallu nous gaver, de conneries trop homophobes, on créait une mode, de festival gay au cinéma, en France alors ça n'existait pas, on visait le pacs et on l'a eu, maintenant c'est l'égalité des droits qu'on veut, avec des p'tits si ça nous chante, faudrait toujours pas nous chercher, nous les homos, les lesb, les trans, on se défendra encore s'il le faut, monter sur les barricades face aux fachos, qui nous mettraient bien dans leur ghetto! Refrain: On ira, où tu voudras quand tu voudras, et on combattra encore, lorsque le pacs sera mort, toute la vie sera pareille à ce matin, aux couleurs de l'été lesbien (bis!)

    Je disais quoi déjà? Ah oui!

    Alors pour fêter notre anniv, on organise un

     
    méga giga

    piquenique d'anniversaire

    le dimanche

    17 juin ! 

    Et l'on y convie tous les gays, les lesb, les trans de la région ainsi que nos partenaires! Chacun apporte son veau, sa poularde, son faisan, sa tranche de jambon, son coca ou son jaja, son p'tit cabas, son sac à dos, son pliant, son pain, son boursin et son raisin, enfin ce qu'il/elle veut manger et de quoi bien s'installer dans un beau coin de nature. 

    Inscriptions comme d'hab. après contact sur  notre adresse mail. Le lieu de RV sera fixé bientôt, n'oubliez pas de lire nos colonnes... très souvent!

  • Journée internationale contre l'homophobie (10)

    A l’occasion de la semaine
    de la 3ème journée mondiale
    contre l’homophobie,
    sur le thème "Homophobie et éducation",
     
     

    Contact Haute-Garonne et l'U.D.A.F des Hautes Pyrénées organisent une soirée débat :

     

    Comment l’homosexualité est-elle acceptée dans les familles, aujourd'hui ? 

    Rejet ? Honte ? Acceptation? 

     

     

    par Jean-Michel Pugnière, Psychologue

     

    avec la participation de parents de l'association Contact,

     

     

     mercredi 30 mai 2007

    à 20H30

    à la

    Maison des Associations
    6, quai de l'Adour
    65000 Tarbes

     

     

    Les familles qui découvrent l’homosexualité ou la bisexualité d’un proche manquent de repères. Cela engendre une incompréhension, des sentiments de culpabilité ou de honte, des situations conflictuelles et parfois même le rejet de leur enfant. 

    Dans notre région, comme ailleurs, l’homophobie, et l’hostilité rencontrée dans la famille proche, dans le réseau amical, et dans le milieu scolaire ont des conséquences psychologiques et sociales graves. 

    Ainsi, la difficulté à accepter son orientation sexuelle a été identifiée comme l’un des principaux facteurs de risque de suicide et des conduites à risque, chez les jeunes (concernant 30 à 50% des jeunes qui tentent de se suicider). 

    Jean-Michel Pugnière nous présentera les recherches qu’il a menées localement à ce sujet. 

    Les professionnels de l’éducation, de la santé, ou les travailleurs sociaux n’ont le plus souvent jamais été sensibilisés à ces questions et se révèlent alors dans l’incapacité de répondre aux problèmes qui y sont liés. 

    L’association Contact est une association familiale qui rassemble les parents, les homosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, leurs familles et ami(e)s. Son objectif est de favoriser une compréhension mutuelle. 

    En Midi-Pyrénées, elle mène des actions de prévention et de sensibilisation : diffusion de brochures d’information destinées aux professionnels, aux parents ou aux jeunes, permanences d’écoute téléphonique anonyme, entretiens individualisés, groupes de paroles familiaux, colloques et réunions d’informations… 

     

     

    Infos : 05 61 55 43 86
    www.asso-contact.org/31

  • Journée internationale contre l'homophobie (9)

     

    Jour J !

    17 mai 2007 !

     

     

    Souvenez-vous!

    Le 17 mai est la date anniversaire du retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales par l’Organisation Mondiale de la Santé, elle est depuis 2005 la journée mondiale contre l’homophobie.
     
    Le thème choisi pour cette année 2007 est :

     

    Non à l’homophobie, oui à l’éducation !
     
     
     
      Questions fréquentes

    * Vient-on au monde homosexuel, lesbienne, bisexuel, transgenre?
    * Peut-on le devenir?
    * Comment le devient-on?
    * À quel moment cela arrive-t-il?
    * De qui est-ce la faute? Des parents?
    * Y a-t-il des expériences qui influencent l’orientation sexuelle?
    * Est-ce parce que l’on n’a pas rencontré la bonne personne de l’autre sexe?
    * Peut-on changer l’orientation sexuelle d’une personne?
    * Est-ce génétique?

    Eléments de réponse

     

    On ne la choisit pas!

    Dans les milieux scientifiques, on se pose les mêmes questions, mais d’une toute autre manière : est-ce que l’homosexualité est innée ou acquise? Il y a consensus sur le fait que l’on ne choisit pas son orientation sexuelle et qu’il n’y a pas de méthodes pour la changer. 

     
    On la découvre!

    La découverte de son orientation sexuelle est un moment important dans la vie. L’orientation sexuelle ne s’impose pas comme une révélation, on en prend conscience progressivement.

    Les personnes homosexuelles, bisexuelles et d’autres diversités sexuelles peuvent-elles être heureuses autant que les personnes hétérosexuelles?

    Ce n’est pas l’orientation sexuelle qui rend parfois la vie difficile, mais l’homophobie environnante.

    Le dévoilement de son orientation sexuelle

    Après la découverte et la prise de conscience de son orientation sexuelle, le dévoilement (coming-out) de celle-ci à ses parents, à sa famille et à ses amis constitue une préoccupation majeure, particulièrement chez les jeunes. Le dire est ressenti comme un besoin libérateur. La contrepartie sera l’attitude positive ou négative de l’autre. Il importe de bien évaluer la situation, de choisir la bonne personne et surtout le moment propice.

    Les parents et la famille

    Les parents ne souhaitent qu’une chose à leur enfant : le bonheur. Les jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres ont besoin d’eux pour les épauler dans leur processus d’affirmation. On peut comprendre que des parents puissent être contrariés. Ils ont rarement prévu ce cheminement pour leur enfant, et ils ont besoin d’apprivoiser l’idée.        

    Les enfants de familles homoparentales

    Avoir deux mamans ou deux papas n’est plus une situation exceptionnelle. Les enfants de ces parents se développent tout à fait normalement. Mais ils peuvent parfois subir les comportements homophobes du fait de leur situation personnelle.

    La peur

    La peur des réactions et du rejet par des proches et des amis amène souvent les jeunes gais, lesbiennes et bisexuels à taire leur orientation sexuelle. Parmi eux, certains sont victimes d’homophobie et s’abstiennent d’en parler de crainte que l’on découvre leur orientation sexuelle. Ils vivent dans l’isolement, sans le réconfort et le soutien des amis et des parents.

    L'école

    Il s’agit plutôt de créer un climat où les élèves et les enseignants homosexuels se sentiront à l’aise et en sécurité. Aborder le sujet est l’occasion d’introduire des valeurs de tolérance, d’acceptation de l’autre et de respect des différences.

    Les mots qui blessent

    Il y a des mots qui font plaisir à entendre et il y a ceux qui blessent. Les mots pédé, fif, tapette, tom-boy, butch, gouine, etc. sont des mots qui blessent, et leur utilisation à l’école devrait être découragée.

    Rompre le silence

    On ne peut demeurer silencieux face à la question de l’homophobie. Si cela n’a pas été fait, il faut inclure l’orientation sexuelle dans les politiques de l’école, combattre l’homophobie et réprimer la violence homophobe afin d’assurer la sécurité des jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres. Il ne faut pas tolérer les moqueries mais encourager les initiatives de démystification de l’homosexualité et aborder cette dimension dans les programmes de prévention du suicide.        

    L’homosexualité n’est pas une cause de suicide. Toutefois, l’homophobie peut en être une.

    Plusieurs études ont démontré qu’au cours de leur période de crise d’identité sexuelle, les garçons homosexuels sont de 6 à 14 fois plus à risque de suicide que les garçons hétérosexuels. Les garçons et les filles ont besoin du soutien de la famille et de l’école. Il est rassurant de savoir que, sauf exception, ils réussissent à surmonter ces difficultés, à accepter leur orientation sexuelle et à s’épanouir.

    Intimidation, racket (taxage) et harcèlement

    Les jeunes gais et les jeunes lesbiennes, ainsi que celles et ceux qui sont perçus comme tels, sont des proies faciles. Sans même que leur orientation sexuelle ne soit connue, on leur aura accolé une étiquette et ils devront en payer le prix. Les adultes doivent donc leur accorder une attention particulière.

    Une obligation

    L’école a une obligation légale de prévoir des mesures pour faire échec aux manifestations homophobes, tout comme elle doit le faire pour les autres formes de discrimination.                 

  • Journée internationale contre l'homophobie (8)

     

    Edition 2007 : le monde de l'éducation

     

     

    Chaque année, la Journée internationale contre l’homophobie cible un secteur d’activités. L’édition 2006 a été celle du monde du travail, et l’édition de 2007 est celle du monde de l’éducation. Tous les intervenants du monde de l'éducation ont un rôle à jouer dans la lutte contre l’homophobie, et la Journée internationale contre l'homophobie du 17 mai est l'occasion d'organiser des activités dans son école et en classe, et de poser un geste à l'école. Les directions d'écoles, les enseignantes et les enseignants, les élèves, les commissions scolaires, les comités de parents et les ministères de l'Éducation sont invités à participer, à leur manière, à cet effort de lutte contre l’homophobie.

     

    Les directions d’écoles

    L'année 2007 est l'occasion pour les directions d’école de fixer des objectifs, donner les orientations, dispenser une formation appropriée aux enseignantes et aux enseignants sur l’orientation sexuelle. Si ce n'est déja fait, elles sont invitées à rendre les ressources accessibles, telles au Québec le service d’aide, d’écoute téléphonique et de renseignements Gai Écoute, et permettre à des groupes comme le GRIS (en France Contact, SOS Homophobie ou les associations LGBT de proximité, pour Pau et Béarn c'est IDEM) de rencontrer les élèves. Aussi, les enseignants gais et lesbiennes ne devraient pas avoir à cacher leur orientation homosexuelle de crainte de perdre leur emploi ou d’être confrontés à l’homophobie.

    Les enseignants

    Les enseignants doivent être capables d’intégrer l’orientation homosexuelle dans leurs enseignements et de disposer d'outils pouvant les aider. La Fondation Émergence a répertorié, sur son site Internet, une foule d’outils pédagogiques conçus par différentes organisations. La section Outils pédagogiques présente différents moyens permettant la création et l'organisation d'activités en classe. La Fondation Émergence propose une activité : Un engagement pour le respect.

    Les élèves

    L’école doit aussi se préoccuper du sort :

    • des élèves ayant des parents de même sexe;
    • des jeunes qui découvrent leur orientation homosexuelle;
    • du sort des garçons et des filles qui sont identifiés comme personne homosexuelle;
    • du sort des jeunes qui choisissent de dévoiler leur orientation homosexuelle.

    Une nouvelle réalité est présente dans le monde de la petite enfance. Des enfants fréquentent les centres de la petite enfance et ont deux parents de même sexe. Leurs parents vivent en union de fait, se sont unis civilement ou, encore, se sont mariés comme c’est maintenant possible. Ces enfants doivent être protégés contre toute forme de discrimination ou d’homophobie. Ils ont le droit de vivre, de grandir et de s’épanouir au même titre que tout autre enfant.

    Les commissions scolaires

    Il revient aux commissions scolaires d’adopter des politiques en matière d’orientation sexuelle et de lutte contre l’homophobie. Elles peuvent adopter une résolution pour protéger les élèves lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres ou ceux qui sont perçus comme tels dans les écoles publiques. À cet égard, elles peuvent s'inspirer de celle de la B.C. School Trustees AGM en Colombie-Britannique. Voir cette résolution (Word).

    Les comités de parents

    Les comités de parents doivent être informés et sensibilisés aux questions touchant l’orientation sexuelle.

    Les autres intervenants

    Les infirmières, les psychologues scolaires, les conseillers en orientation, les psychoéducateurs doivent être en mesure d’offrir des services aux jeunes gais et lesbiennes en difficulté, et de leur proposer des ressources ainsi qu'à leurs proches.

    Les ministères de l’Éducation

    Le contexte sociopolitique devrait préoccuper les ministères de l’Éducation, compte tenu :

    • des chartes des droits et libertés de la personne;
    • de la reconnaissance des unions de fait par les assemblées législatives;
    • de l’adoption de lois sur l’union civile;
    • des modifications au Code civil permettant l’adoption et établissant les règles de filiation des conjoints et conjointes de même sexe;
    • de l’adoption, par le Parlement, de la Loi sur le mariage civil.

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    Un grand merci au site canadien    http://www.homophobie.org/accueil