Lutter contre les discriminations envers les gays et lesbiennes
Œuvrer pour une égalité de leurs droits en vue d'une meilleure intégration dans la société
Rompre l'isolement, recevoir, écouter, soutenir et orienter toutes les personnes rencontrant des problèmes liés à son homosexualité
Contribuer activement, à son niveau, à la prévention et à la lutte contre le SIDA au sein de la population homosexuelle
Organiser et participer à des manifestations culturelles, sportives, sociales, etc.
Information - Page 9
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Communiqué de la présidence d'IDEM
Aujourd'hui, en apprenant la dissolution de G2L, je me sens un peu lasse, désabusée. C'est d'autant plus frustrant quand on connaît leur potentiel.Surtout quand on sait que nous nous heurtons aux mêmes difficultés, comme d'autres associations encore. A une époque de la vie politique où les aides aux associations diminuent, où les subventions sont données au compte-goutte et où nous risquons de nous retrouver livrés à nous-mêmes alors que de nombreux droits sont loin d'être acquis... Qui dit d'ailleurs que nous conserverons ceux-là si précieux qu'il nous avait fallu tant de temps pour obtenir?La relève hésite et les causes sont multiples: peur de l'engagement, croyance en un monde meilleur automatique, désir de se voir servir l'homme ou la femme de sa vie sur un plateau, imagination fertile qui voudrait que tout se fasse tout seul sans effort, désinvestissement associatif, etc... Ne serait-ce d'ailleurs pas à l'image de notre société, de plus en plus individualiste?Notre AG déterminera si nous sommes suffisamment nombreux au CA ou si nous allons nous retrouver dans l'obligation de dissoudre nous aussi... Jusqu'à présent on y est toujours arrivé, cela sera-t-il le cas aujourd'hui? Nous avons entre autres un festival de films à sauver, pour un cinéma qui compte sur nous, un local, des statuts* en lesquels je crois encore (et vous?), l'outil internet, de l'expérience et des idées innovantes. A condition d'être plusieurs à les mettre en oeuvre...Isabelle (présidente)* Rappel: Statuts d'Idem. Article 2Cette association a pour but d'agir dans l'intérêt de toute personne concernée par l'homosexualité. Ses objectifs sont : -
Démission
Nous sommes au regret de vous annoncer que
l'association G2L n'est plus.
Le CA de G2L, association landaise, fondée il y a près de dix ans, communique:
" Notre assemblée générale s'est déroulée devant une poignée d'adhérents (de mémoire, je dirais une dizaine...) plus quelques amis notamment des Basco-Baroudeurs de Bayonne ).
Devant l'absence de candidats pour reprendre le flambeau, nous avons voté la dissolution de l'association sans état d'âme, fatigués de nous battre pour des absents.
Voilà, c'est fait. Christophe et Jos qui faisaient partie des membres fondateurs ont versé leur petite larme...
Mais d'autres combats sont et seront à mener, dans d'autres cadres, avec des gens peut-être plus volontaires. Rien ne s'arrête, tout est à recommencer. "
A la veille de l'A.G. d'IDEM, la nouvelle est d'importance.
Une association de quarante adhérents qui met la clé sous la porte faute de bonnes volontés... Une situation financière plutôt bonne, mais voilà, les gens ne s'investissent pas, ne participent plus aux sorties proposées...
Ca devrait nous faire réfléchir...
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L'hiver de nos partenaires (II)
LESBIAN and GAY PRIDE BIARRITZ
Association Loi 1901
Membre de la Coordination Interpride France
Maison des Associations - 2/4 rue Darrichon
64200 Biarritz: 06 74 00 81 29Courriel : contact@lgp-biarritz.org
site : www.lgp-biarritz.orgen partenariat avec
Association des Parents
et futurs Parents Gays et Lesbiens
(APGL AQUITAINE)
site : www.apgl.asso.frvous invitent SAMEDI 17 FEVRIER à 17h,
Maison des associations à Biarritz
à une rencontre sur le thème de
L’HOMOPARENTALITE.
L’homoparentalité est aujourd’hui une réalité incontournable!
Selon un sondage du magazine TETU, 11 % des lesbiennes et 7% des gays ont un enfant; 45% des lesbiennes et 36% des gays désirent en avoir.
Mais cette réalité émerge dans une société fragilisée qui tend à se protéger par une réactivation de valeurs dites traditionnelles. L’homoparentalité est ainsi devenue l’un des thèmes des prochaines échéances électorales.
Dans le souci de répondre à une attente d’information et de réflexion des lesbiennes et des gays, mais aussi de toutes les personnes sensibles à ce sujet, la LGP Biarritz et l’antenne Aquitaine de l’APGL organisent cette rencontre pour échanger sur les familles homoparentales, écouter des témoignages, faire le point sur l’homoparentalité au regard de la loi et formuler des propositions concrètes. Leur souhait (et le nôtre!) est de conduire un débat ouvert avec le souci de réfléchir à des avancées susceptibles d’intéresser TOUTES LES FAMILLES NOUVELLES, dont les familles homoparentales font partie.
Ils seront particulièrement heureux de vous accueillir à cette occasion.
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Homophobie antillaise
Interview d'An Nou Allé au magazine lyonnais Hétéroclite, «Mensuel gratuit gay mais pas que...»
(Propos recueillis par Renan Benyamina le 22 décembre)Rivière-Salée, le 3 janvier 2007 Communication n°ANA2007/02
QUESTIONS / RÉPONSES:
1°/ Peut-on parler d'une homophobie spécifiquement antillaise?
On peut effectivement parler d'une «homophobie spécifiquement antillaise», dans la mesure où plusieurs facteurs spécifiques aux Antilles déterminent la perception globalement négative de l'homosexualité dans ces îles. Cependant, cette «spécificité» de l'homophobie antillaise ne doit pas justifier une «spécificité» de la tolérance de cette homophobie ! Cela va sans dire apparemment, mais c'est pourtant bel et bien l'argument qu'avance à demi-mot le Parti socialiste quand il refuse de sanctionner Marlène Lanoix, Raymond Occolier et Jules Otto, trois de ses membres éminents en Martinique et en Guadeloupe qui ont récemment, à des degrés divers, tenu des propos homophobes.
2°/ Quelles en sont les causes? Religion? Une «culture» de la famille spécifique?
Les causes de cette spécificité de l'homophobie antillaise sont d'ordre géographique, historique et institutionnel : Les facteurs géographiques sont l'insularité et le contexte latino-américain. Les îles des Petites Antilles précisément, parce qu'elles sont des îles et parce qu'elles sont petites, forment autant de sociétés closes où tout le monde connaît tout le monde, comme en Corse par exemple, ce qui rend le regard collectif singulièrement oppressant pour les personnes LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans). Et ces îles font partie intégrante du contexte latino-américain avec son cortège de violence rhétorique ou physique, violence qui va de la «murder music» interprétée par Krys ou Admiral T, décalque des appels au meurtre de certains chanteurs jamaïcains, jusqu'aux meurtres homophobes commis chaque année par dizaines au Mexique, au Brésil, en Jamaïque et ailleurs.
Les facteurs historiques relèvent du passé colonial et esclavagiste. Le passé colonial, qui a laissé de nombreuses lois homophobes dans les Antilles anglophones, participe encore aujourd'hui d'un contexte social figé, rétif aux avancées des droits des minorités sexuelles, perçus comme un «cadeau empoisonné» de l'ancien colonisateur destiné à empêcher les descendants d'esclaves d'affirmer voire de redécouvrir leurs supposées valeurs originelles et, par là même, leur liberté. Le passé esclavagiste, plus particulièrement, toujours présent dans les mentalités et souvent déterminant dans la répartition des richesses, voyait le corps des esclaves réduit au rang d'objet de jouissance pour les maîtres, et amène certains de leurs descendants à voir dans l'homosexualité une volonté du Blanc de reprendre possession du corps du Noir (l'homosexualité entre Noirs étant alors déniée ou ramenée au statut de pratique sournoisement répandue par le Blanc).
Les facteurs institutionnels sont la religion et, pour ce qui relève des Antilles françaises, la loi française. L'église catholique et les différentes confessions et sectes protestantes, particulièrement vivaces aux Antilles, assimilent ouvertement l'homosexualité à la pédophilie et ramènent sans cesse leurs nombreux fidèles à la littéralité des passages homophobes de la Bible (Lévitique, XVIII, 22 et XX, 13 notamment). La législation française, en réprimant les actes et les propos homophobes, place finalement les Antilles françaises dans une contradiction permanente : coincée entre une norme sociale et une norme légale de plus en plus divergentes, la population martiniquaise et guadeloupéenne a jusqu'à présent plus ou moins troqué son homophobie, ramenée à une certaine discrétion, en échange du confinement de la vie homosexuelle dans un non-dit permanent, facteur d'étouffement psychologique et de défaut de prévention VIH/sida.
La culture de la famille antillaise se forme au creuset de ces facteurs : insularité, contexte latino-américain, passé colonial et esclavagiste, religion, influence métropolitaine... La notion de famille élargie est alors primordiale à la Martinique et à la Guadeloupe (qui comptent respectivement un peu moins de 400.000 et un peu plus de 450.000 habitants, soit en moyenne la population de l'aire urbaine de Metz) : où qu'il soit, chacun est toujours sous le regard d'un cousin, d'un oncle ou de quelqu'un qui en connaît un. Dès lors, la famille, soucieuse de protéger sa réputation, exercera une pression renforcée sur ceux de ses membres qui seraient homosexuels. Plus facilement qu'ailleurs, cette pression pourra aller de l'humiliation permanente à la violence physique en passant par la séquestration. Et si la famille élargie n'exerçait pas cette pression, c'est elle qui serait stigmatisée : il n'est qu'à voir les attaques que subit apparemment en Martinique la famille de Cyril, candidat supposé homosexuel de l'émission «Star Academy» diffusée par TF1 (cf. le magazine Baby Boy de novembre 2006, page 8). L'exil apparaît dès lors comme la plus vivable des solutions : la mère pourra renoncer à demander des petits-enfants à son fils sous réserve que ce fils soit loin, en France hexagonale, au prix d'une rupture familiale de fait qui expose les plus jeunes à une précarité sociale et économique ne restant pas sans conséquences à un âge où le futur professionnel se joue.
3°/ Quelle est l'audience de la «murder music» aux Antilles ? Pensez-vous que les médias sont trop complaisants à l'égard de ses représentants ?
L'audience du dancehall, du reggae et du ragga est considérable aux Antilles. Les jeunes reprennent des refrains d'une violence sidérante, dont les interprètes sont complaisamment diffusés par les radios et les télés locales : Trace FM, Canal + et Canal Sat Caraïbes ont ainsi récemment retransmis un concert d'Admiral T. À cette occasion, France-Antilles a même publié une interview de ce dernier où il se disait «attaqué» et «agressé» par les associations LGBT ! Toutefois, ce même quotidien reprend régulièrement les informations émises par An Nou Allé, comme d'autres radios ou télévisions locales, notamment RFO. Le paysage audiovisuel antillais se partage donc entre le pire et le meilleur, semblable en cela au reste du paysage audiovisuel français.
4°/ Les socialistes ayant dérapé sur la question de l'homosexualité sont-ils revenus sur leurs propos?
Les trois membres antillais du Parti socialiste qui ont récemment tenu des propos homophobes, Marlène Lanoix, Raymond Occolier et Jules Otto, ne sont pas revenus sur leurs propos, si ce n'est pour les aggraver ! Seul Jules Otto aurait écrit une lettre pour expliquer que ses propos avaient été mal compris ou mal rapportés... mais sa lettre d'explication serait introuvable au siège du Parti socialiste et l'intéressé, injoignable, refuse d'en fournir une copie!
5°/ Quelles solutions à l'homophobie aux Antilles? Le recours à la loi contre les injures homophobes? L'éducation?
La loi contre les propos homophobes promulguée le 30 décembre 2004 est utile pour faire peur aux homophobes et pour faire que la honte change de camp... mais elle semble être une fausse bonne solution à l'homophobie aux Antilles : qui osera l'invoquer devant la Justice ? Récemment, dans un procès consécutif à un meurtre ayant suivi une injure homophobe, même le ministère public a légitimé la violence physique comme réponse à l'injure homophobe ! Seule la pédagogie paraît en mesure de faire bouger les mentalités, qu'elle soit menée sur la place publique par An Nou Allé ou qu'elle soit, enfin, assumée à l'école par l'Éducation nationale. Faire tomber les frilosités de cette dernière sera précisément le but de la prochaine Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, le 17 mai prochain. Son thème sera : «Non à l'homophobie, oui à l'éducation !»
Pour AN NOU ALLÉ !
CGL Antilles & Guyane,
Association des NoirEs lesbiennes, gais, bi & trans en France,Le Secrétaire général, David Auerbach Chiffrin
+33 (0)612 951 621 (t.l.j. 19h30/21h30)Pour tout renseignement : http://www.annoualle.org
Antenne Paris Île-de-FranceExprimez-vous sur le forum : http://www.annoualle.org/forum.html
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Josiane Balasko vient de faire régulariser Karim !
" J'ai l'honneur de vous faire part de l'appel de Josiane Balasko ce 23 décembre 2006 à 22h48. Elle vient de m'annoncer que le ministre de l'Intérieur a pris l'engagement par deux fois auprès d'elle de régulariser immédiatement la situation de Karim. Cet appel intervient au moment où Karim rejoignait sa première planque et alors qu'une équipe de militants collaient les premières affiches pour sensibiliser sur la situation du jeune homme.
Il est tard et ici l'ambiance est à l'allégresse. Karim va passer Noël en famille et avec son petit ami.
Karim tient à exprimer toute sa gratitude vis à vis de toutes les personnes qui se sont mobilisées pour lui. Merci aux signataires de la pétition, à son avocat Pierre Landète, aux personnes présentes aux audiences, à ses amis du lycée Marcel Dassault de Mérignac, aux élus, associations et tout particulièrement à Josiane Balasko, sa marraine.
Merci encore, merci pour tout."Matthieu Rouveyre
Parrain de Karim
Président de la LGP Bordeaux, membre de RESF 33
Conseiller municipal de Bordeaux -
La décision est tombée : Karim doit être expulsé
" La cour administrative d'appel n'a pas trainé. Elle a annulé aujourd'hui lle jugement de première instance qui était favorable à Karim. Cela ssignifie que ce gamin est désormais expulsable à tout moment.
Nous pourrions répandre notre écoeurement mais il est plus utile de monter immédiatement une cellule de crise et de tout faire pour que Karim puisse, d'une manière ou d'une autre, rester avec son oncle et sa tante, ici, à Bordeaux.
Sans ressource et sans famille (ses parents l'ont rejeté en raison de son homosexualité), s'il est expulsé, il sera livré aux autorités algériennes dans un pays, rappelons-le, où l'homosexualité est un délit passible de 3 ans d'emprisonnement et dans lequel les prisons ne sont pas connues pour réserver un traitement de faveur aux homosexuels.
Que faire maintenant ?
1) Si vous habitez la région bordelaise et que vous êtes disponibles pour vous rendre à une réunion ce soir à Bordeaux (19h30), merci de me renvoyer un mail avec vos coordonnées par retour.
2) Si vous n'êtes pas dans la région : alertez vos parlementaires, faites signer la pétition en ligne, sensibiliser les gens autour de vous.
Prenons Karim sous notre protection."Matthieu Rouveyre
Parrain de Karim
Président de la LGP Bordeaux, membre de RESF 33
Conseiller municipal de Bordeaux
http://www.pourkarim.net
http://resf33.free.fr/
http://www.lgpbordeaux.net -
L'audience est passée, la mobilisation continue !
" Rappelons la situation. Le préfet avait été condamné par le tribunal administratif de Bordeaux pour "erreur manifeste d'appréciation". Le tribunal administratif considérait que Karim, en raison de sa situation personnelle, devait rester en France. Le préfet avait fait appel de cette décision. Une audience devait donc se tenir ce matin devant la cour administrative d'appel de Bordeaux.
De très nombreux lycéens sont venus exprimer leur solidarité à Karim. Des ados de sa classe étaient présents alors même qu'ils ignoraient tout de la situation du jeune homme. Ils ont découvert aujourd'hui la détresse de leur copain qui ne leur avait jamais fait partager les épreuves qu'il endure maintenant depuis plusieurs mois. Vous pouvez imaginer l'émotion de tous lors de l'audience.
L'avocat du préfet et le commissaire du gouvernement ont réclamé que soit annulée la décision autorisant la régularisation de Karim. En clair : ils exigent son expulsion. L'avocat du préfet a même été jusqu'à remettre en cause l'orientation sexuelle de Karim. Pourtant, malgré l'humiliation et alors que l'homosexualité du jeune homme n'était pas un moyen invoqué par son avocat pour lui permettre de rester, Karim avait dû apporter la preuve de ses penchants en première instance.Pour répondre aux exigences du préfet, le petit ami de Karim s'était présenté à l'audience devant le tribunal administratif. Sachez, accessoirement, que, n'ayant pas été autorisé par son employeur à s'absenter ce jour là mais étant quand même venu devant le tribunal, il a été renvoyé.
Que faire maintenant ? La mobilisation doit croître car le pire n'est pas à exclure. Si la cour administrative se rend aux conclusions du commissaire du gouvernement et de l'avocat du préfet, la reconduite à la frontière peut avoir lieu très rapidement. C'est la raison pour laquelle, il ne faut pas l'attendre.
Nous proposons :
- de solliciter chacun des parlementaires pour qu'ils se prononcent pour la régularisation de Karim (au fur et à mesure des réponses, nous les afficherons sur le site) ;
- de continuer à diffuser la pétition ;
- de saisir la Halde contre le préfet de la Gironde qui met en doute l'orientation sexuelle de Karim.
Plus que jamais, restons mobilisés. Merci à vous tous. "Matthieu Rouveyre
Parrain de Karim
Président de la LGP Bordeaux, membre de RESF 33
Conseiller municipal de Bordeaux
http://www.pourkarim.net
http://resf33.free.fr/
http://www.lgpbordeaux.net