Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Concours!

    Règlement du concours!

    Faut le lire d'abord!

    Article 1: le concours est ouvert aux habitants du Béarn du 31 janvier à 0h au 2 février à minuit, date du mail faisant foi ! Vous prouverez votre appartenance à la région par une photographie du journal local (avec ou sans vous dessus, ou votre chien ou votre canari!) ou tout autre moyen de votre choix!

    Article 2: il ne sera possible de répondre que par mail, les commentaires sur le site seront interdits.

    Article 3: la réponse la plus rapide se verra décerner un lot surprise d'une valeur financière minimale, mais humoristique conséquente, ainsi que deux mois d'adhésion gratuits!

    Article 4: en cas d'égalité, les concurrents se verront départagés par une question supplémentaire, où la rapidité et la culture générale seront solllicitées.

    Article 5: la réponse devra comporter les 3 titres exacts et le nom des 3 interprètes.

    Article 6: les réponses hors délai et ne respectant pas le réglement du concours seront détruites sans pitié. 

    Article 7: il n'y a pas d'article 8. 

    QUESTION 

    Dans le post précédent, il a été fait allusion à trois chansons! Lesquelles? Qui les interprétait dans leur version initiale?

    Envoyez votre réponse ici: Mail to IDEM 

  • Nouvelles des adhérents

    Ca vit, ça vibre à IDEM!

    Nos nouveaux adhérents et surtout nos nouvelles adhérentes se montrent très dynamiques!

    Et oui, il y a plus de nanas que de mecs! Ben alors les garçons, vous boudez? Quoi? Vous n'allez tout de même pas vous laisser battre comme ça par les filles! En attendant le retour des beaux jours, pourquoi ne viendriez-vous pas faire un tour au local, pour discuter à bâtons rompus et qui sait même vous faire des ami(e)s de luxe, choisi(e)s par Castor et Pollux ou Montaigne et La Boétie??

    Des liens se nouent, certaines et certains se retrouvent au cinéma, au musée ou autour d'un café, d'autres au concert, à l'hippodrome ou au théâtre, d'autres encore au restaurant ou en rando! Ca discute, ça s'invite, ça sympathise, ça boit un verre en ville, ça s'apostrophe, ça s'interpelle, ça échange, ça s'informe, ça conviviale, ça se découvre. Notre assoc' est bien vivante et cela fait vraiment plaisir à voir.

    Et puis il y a toujours des nouveautés. Tenez par exemple, le week-end dernier, ce sont deux familles homoparentales composées de certains membres d'IDEM qui se sont retrouvées autour d'un repas avec pas moins de cinq enfants de 7 à 13 ans. Bon, forcément ça a parlé gamins et éducation, mais pas seulement, ce qui fait qu'une adhérente sans enfants a même osé se joindre à eux! D'autres seraient bien venues mais n'étaient pas libres ce jour-là!

    Une question nous brûle les lèvres pourtant...

    Et vous, pourquoi n'êtes-vous jamais là? Heinnnn? Y a pas d'autres gays à Pau, y a pas d'autres lesbiennes? Vous n'avez plus besoin de contacts, de soutien, d'écoute, d'ami(e)s, vous avez tout ce qu'il vous faut, tout baigne, votre fils n'est pas gay, votre fille n'est pas lesbienne, l'égalité est acquise pour tous, l'homophobie a disparu et les assocs LGBT n'ont plus qu'à mettre la clé sous la porte?

    Nous sommes là pour vous représenter!

    Tssss, et vos droits alors, qui les a obtenus, mmmmhhh? Comment croyez-vous que vous allez vous faire entendre? Où parlez-vous de vous? Sur Internet? C'est très bien ça, du moment que vous rencontrez des gens, en vrai!

    Enfin c'est vous qui voyez, nous on est là! Du moins on y est tant que nous avons assez d'adhérents pour tenir le cap... les plus anciens se souviennent des années passées où l'association regroupait près d'une centaine de personnes! Même rempli(e)s de bonne volonté, nous sommes beaucoup trop peu aujourd'hui...

    Et tant d'autres associations se plaignent de la même désaffection !! Que s'est-il passé depuis? Internet, hivers plus froids, étés plus chauds, vous habitez seul avec maman dans un très vieil appartement, vie plus chère, flemme en accroissement exponentiel, quid? Qu'en est-il de l'engagement associatif, de l'entraide, de la solidarité, de l'initiative, de la convivialité et du groupe? Ah là là, ça balance pas mal à Idem, ça balance pas mal aussi!

     

    Pour nous aider, adhérer ou nous soutenir, une seule adresse:
    demandez votre bulletin d'adhésion ou de soutien!

    Mail to IDEM 

  • Ca fait rêver non?

     
    Cette video nous vient de Hollande. C'était dans le show Kinderen Voor Kinderen. La chanson s'appelle "Two Fathers" (Twee Vaders = Deux Pères). L'ado-chanteur, Terrence, y chante qu'il aime ses deux papas! Il explique qu'il a été adopté par deux hommes lorsqu'il avait un an et qu'il est un gamin comme les autres, aimé par ses parents. Et quand parfois on le chambre à l'école, il répond par un haussement d'épaules!
    Les enfants de couples homo existent et ne sont pas plus malheureux que les autres, pourquoi les voudrait-on invisibles?
    A quand le même genre de titre diffusé en prime time sur nos chaînes de TV? Hein? 
     
    En bonus: les paroles!
     
    TWEE VADERS (TWO FATHERS)

    Solist (solo) : We wonen in een rijtjeshuis
    We live in a terrace house
    We hebben mooie spullen thuis
    We have nice stuff at home
    We leven heel normaal daar met z'n drietjes bij elkaar
    We live there quite ok with three of us together
    Bas die werkt bij de krant
    Bas works for the newspaper
    En Diederik is laborant
    And Diederick is a lab assistant
    Ik ben door hun geadopteerd als baby van een jaar
    They adopted me when I was 1 year old

    Nog altijd ben ik enig kind
    I'm still the only child
    Maar niet dat ik dat erg vind
    But that's ok with me
    Zo krijg ik alle aandacht, alle liefde van die twee
    That way I get all the attention and love from those two
    Bas brengt mij altijd naar school
    Bas brings me to the school
    Met Diederik speel ik viool
    With Diederik I play violin
    En met z'n drietjes kijken we de soaps op de TV
    And the three of us watch soaps on TV

    Ik heb twee vaders
    I have 2 fathers
    Twee echte vaders
    2 true fathers
    Solist (Solo) / Koor (chorus/choir): Soms stoer en ook wel streng
    Sometimes cool and sometimes strict / Oeoeoeoeoe-
    Maar we hebben het heel fijn
    But it's going well for us / -Hoeoehoeoe
    Solist & Koor: Ik heb twee vaders
    Twee echte vaders
    Solist : Die als het moet ook allebei
    Who if they both must
    M'n moeder kunnen zijn
    Can be my mother

    Wanneer ik naar m'n bed toe ga
    When I have to go to bed
    Kijkt Diederik m'n huiswerk na
    Diederik checks my homework
    En Bas die doet de vaat of hij strijkt de schone was
    And Bas does the dishes or laundry
    En als ik ziek of koortsig ben
    And if I'm ill or have a fever

    Dan is er niemand die ik ken
    Then there's nobody I know
    Die zo lief voor mij zal zijn als Diederik of Bas
    Who can be so caring as Diederik or Bas

    Koor: Hij heeft twee vaders
    He has 2 fathers
    Twee echte vaders
    2 true fathers
    Solist / Koor: Soms stoer en ook wel streng
    Sometimes cool and sometimes strict / Oeoeoeoeoe-
    Maar we hebben het heel fijn
    But it's going well for us / -Hoeoehoeoe
    Solist & Koor: Ik heb twee vaders
    Twee echte vaders
    Solist : Die als het moet ook allebei
    Who if they both must
    M'n moeder kunnen zijn
    Can be my mother


    Soms word ik wel gepest op school
    Sometimes I get bullied at school
    Natuurlijk is dat naar
    Of course it's not nice
    Jouw ouders die zijn homo!
    Your parents, they are homo!
    Dat vinden ze maar raar
    They find it strange
    Dan haal ik maar m'n schouders op
    Then I just shrug my shoulders
    Nou en! Ik ben hun zoon!
    So what! I'm their son!
    't Is niet zoals bij anderen
    It's not ordinary
    Maar voor mij is 't heel gewoon
    But for me it's quite ok

    Twee echte vaders
    2 true fathers
    Solist / Koor: Soms stoer en ook wel streng
    Sometimes cool and sometimes strict / Oeoeoeoeoe-
    Maar we hebben het heel fijn
    But it's going well for us / -Hoeoehoeoe
    Solist & Koor: Ik heb twee vaders
    Twee echte vaders
    Solist : Die als het moet ook allebei
    Who if they both must
    M'n moeder kunnen zijn
    Can be my mother.
     
     
    Ps: nous restons à votre disposition pour une éventuelle traduction en français! 

  • L'hiver de nos partenaires (I)

     

     

    Dimanche 14 janvier

     

     Issarbe.

     

    L’option prévue était sortie raquettes (environ 10 euros pour la journée comprenant l’accès à la station) ou sortie ski de fond (environ 13 euros pour la journée comprenant l’accès à la station).

    Mais pour l’heure pas le moindre flocon à l’horizon !

    Néanmoins la sortie est maintenue et prendra la forme d’une rando traditionnelle pas loin de la station. Circuit de 13km à partir de Licq-Athérey, près de la maison Bordaberry (530m) et qui nous conduira vers le Pic Losco (1108m) puis le Pic d’Igountze (1387m) pour les plus vaillants. Balisé, toujours sur pistes forestières ou sur chemins, ce parcours est praticable en toutes saisons. Si le temps est clair, de belles vues notamment sur le Pic d’Orhy !

     : entraînement à la marche indispensable

    ( équipement chaussures correctes nécessaire.)

    Durée:  5 à 6 h suivant l’ascension ou non du Pic d’Igountze.

    Dénivelé: 900 m.


    Attention !
      Cette rando peut être reportée au dernier moment
    en raison de la météo.

    bascobaroudeurs@free.fr

     

    Prochaines randonnées

    -11 février, réserve naturelle des Penas de Ichusi en Navarre au pays des vautours fauves.

    -18 mars, rando près de Dax et bains chauds à Calicéo.

    -15 avril, sortie BAROUDEURS depuis Logibar en Soule avec les marcheurs de RANDO PYRENEES.

    -29 avril, rando à l'ermitage du Mendaur en Navarre.

  • Homophobie antillaise

    Interview d'An Nou Allé au magazine lyonnais Hétéroclite, «Mensuel gratuit gay mais pas que...»
    (Propos recueillis par Renan Benyamina le 22 décembre)

    Rivière-Salée, le 3 janvier 2007 Communication n°ANA2007/02

    QUESTIONS / RÉPONSES:

    1°/ Peut-on parler d'une homophobie spécifiquement antillaise?

    On peut effectivement parler d'une «homophobie spécifiquement antillaise», dans la mesure où plusieurs facteurs spécifiques aux Antilles déterminent la perception globalement négative de l'homosexualité dans ces îles. Cependant, cette «spécificité» de l'homophobie antillaise ne doit pas justifier une «spécificité» de la tolérance de cette homophobie ! Cela va sans dire apparemment, mais c'est pourtant bel et bien l'argument qu'avance à demi-mot le Parti socialiste quand il refuse de sanctionner Marlène Lanoix, Raymond Occolier et Jules Otto, trois de ses membres éminents en Martinique et en Guadeloupe qui ont récemment, à des degrés divers, tenu des propos homophobes.

    2°/ Quelles en sont les causes? Religion? Une «culture» de la famille spécifique?

    Les causes de cette spécificité de l'homophobie antillaise sont d'ordre géographique, historique et institutionnel : Les facteurs géographiques sont l'insularité et le contexte latino-américain. Les îles des Petites Antilles précisément, parce qu'elles sont des îles et parce qu'elles sont petites, forment autant de sociétés closes où tout le monde connaît tout le monde, comme en Corse par exemple, ce qui rend le regard collectif singulièrement oppressant pour les personnes LGBT (lesbiennes, gaies, bi & trans). Et ces îles font partie intégrante du contexte latino-américain avec son cortège de violence rhétorique ou physique, violence qui va de la «murder music» interprétée par Krys ou Admiral T, décalque des appels au meurtre de certains chanteurs jamaïcains, jusqu'aux meurtres homophobes commis chaque année par dizaines au Mexique, au Brésil, en Jamaïque et ailleurs.

    Les facteurs historiques relèvent du passé colonial et esclavagiste. Le passé colonial, qui a laissé de nombreuses lois homophobes dans les Antilles anglophones, participe encore aujourd'hui d'un contexte social figé, rétif aux avancées des droits des minorités sexuelles, perçus comme un «cadeau empoisonné» de l'ancien colonisateur destiné à empêcher les descendants d'esclaves d'affirmer voire de redécouvrir leurs supposées valeurs originelles et, par là même, leur liberté. Le passé esclavagiste, plus particulièrement, toujours présent dans les mentalités et souvent déterminant dans la répartition des richesses, voyait le corps des esclaves réduit au rang d'objet de jouissance pour les maîtres, et amène certains de leurs descendants à voir dans l'homosexualité une volonté du Blanc de reprendre possession du corps du Noir (l'homosexualité entre Noirs étant alors déniée ou ramenée au statut de pratique sournoisement répandue par le Blanc).

    Les facteurs institutionnels sont la religion et, pour ce qui relève des Antilles françaises, la loi française. L'église catholique et les différentes confessions et sectes protestantes, particulièrement vivaces aux Antilles, assimilent ouvertement l'homosexualité à la pédophilie et ramènent sans cesse leurs nombreux fidèles à la littéralité des passages homophobes de la Bible (Lévitique, XVIII, 22 et XX, 13 notamment). La législation française, en réprimant les actes et les propos homophobes, place finalement les Antilles françaises dans une contradiction permanente : coincée entre une norme sociale et une norme légale de plus en plus divergentes, la population martiniquaise et guadeloupéenne a jusqu'à présent plus ou moins troqué son homophobie, ramenée à une certaine discrétion, en échange du confinement de la vie homosexuelle dans un non-dit permanent, facteur d'étouffement psychologique et de défaut de prévention VIH/sida.

    La culture de la famille antillaise se forme au creuset de ces facteurs : insularité, contexte latino-américain, passé colonial et esclavagiste, religion, influence métropolitaine... La notion de famille élargie est alors primordiale à la Martinique et à la Guadeloupe (qui comptent respectivement un peu moins de 400.000 et un peu plus de 450.000 habitants, soit en moyenne la population de l'aire urbaine de Metz) : où qu'il soit, chacun est toujours sous le regard d'un cousin, d'un oncle ou de quelqu'un qui en connaît un. Dès lors, la famille, soucieuse de protéger sa réputation, exercera une pression renforcée sur ceux de ses membres qui seraient homosexuels. Plus facilement qu'ailleurs, cette pression pourra aller de l'humiliation permanente à la violence physique en passant par la séquestration. Et si la famille élargie n'exerçait pas cette pression, c'est elle qui serait stigmatisée : il n'est qu'à voir les attaques que subit apparemment en Martinique la famille de Cyril, candidat supposé homosexuel de l'émission «Star Academy» diffusée par TF1 (cf. le magazine Baby Boy de novembre 2006, page 8). L'exil apparaît dès lors comme la plus vivable des solutions : la mère pourra renoncer à demander des petits-enfants à son fils sous réserve que ce fils soit loin, en France hexagonale, au prix d'une rupture familiale de fait qui expose les plus jeunes à une précarité sociale et économique ne restant pas sans conséquences à un âge où le futur professionnel se joue.

    3°/ Quelle est l'audience de la «murder music» aux Antilles ? Pensez-vous que les médias sont trop complaisants à l'égard de ses représentants ?

    L'audience du dancehall, du reggae et du ragga est considérable aux Antilles. Les jeunes reprennent des refrains d'une violence sidérante, dont les interprètes sont complaisamment diffusés par les radios et les télés locales : Trace FM, Canal + et Canal Sat Caraïbes ont ainsi récemment retransmis un concert d'Admiral T. À cette occasion, France-Antilles a même publié une interview de ce dernier où il se disait «attaqué» et «agressé» par les associations LGBT ! Toutefois, ce même quotidien reprend régulièrement les informations émises par An Nou Allé, comme d'autres radios ou télévisions locales, notamment RFO. Le paysage audiovisuel antillais se partage donc entre le pire et le meilleur, semblable en cela au reste du paysage audiovisuel français.

    4°/ Les socialistes ayant dérapé sur la question de l'homosexualité sont-ils revenus sur leurs propos?

    Les trois membres antillais du Parti socialiste qui ont récemment tenu des propos homophobes, Marlène Lanoix, Raymond Occolier et Jules Otto, ne sont pas revenus sur leurs propos, si ce n'est pour les aggraver ! Seul Jules Otto aurait écrit une lettre pour expliquer que ses propos avaient été mal compris ou mal rapportés... mais sa lettre d'explication serait introuvable au siège du Parti socialiste et l'intéressé, injoignable, refuse d'en fournir une copie!

    5°/ Quelles solutions à l'homophobie aux Antilles? Le recours à la loi contre les injures homophobes? L'éducation?

    La loi contre les propos homophobes promulguée le 30 décembre 2004 est utile pour faire peur aux homophobes et pour faire que la honte change de camp... mais elle semble être une fausse bonne solution à l'homophobie aux Antilles : qui osera l'invoquer devant la Justice ? Récemment, dans un procès consécutif à un meurtre ayant suivi une injure homophobe, même le ministère public a légitimé la violence physique comme réponse à l'injure homophobe ! Seule la pédagogie paraît en mesure de faire bouger les mentalités, qu'elle soit menée sur la place publique par An Nou Allé ou qu'elle soit, enfin, assumée à l'école par l'Éducation nationale. Faire tomber les frilosités de cette dernière sera précisément le but de la prochaine Journée mondiale de lutte contre l'homophobie, le 17 mai prochain. Son thème sera : «Non à l'homophobie, oui à l'éducation !»

    Pour AN NOU ALLÉ !

    CGL Antilles & Guyane,
    Association des NoirEs lesbiennes, gais, bi & trans en France,

    Le Secrétaire général, David Auerbach Chiffrin
    +33 (0)612 951 621
    (t.l.j. 19h30/21h30)

     Pour tout renseignement : http://www.annoualle.org
    Antenne Paris Île-de-France

      Exprimez-vous sur le forum : http://www.annoualle.org/forum.html