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IDAHO International Day Against Homophobia - Page 2

  • Permanence de mars

    Bonjour à toutes et à tous,
     
    La prochaine permanence au local

    est fixée au vendredi 14 mars! 
     
    Réunion conviviale comme à l'accoutumée, mais aussi élaboration de nos actions pour le 17 mai, journée internationale de lutte contre l'homophobie!
     
    Comment participer?
     
    Nous cherchons à mettre en place une ou des actions ce jour-là, à notre niveau et en fonction de nos compétences à toutes et tous.
    Quelques idées commencent déjà à voir le jour.
     
    Il est important de poser des gestes concrets pour contrer l'homophobie.
    Si les choses changent et que les mentalités évoluent,
    c'est parce que des gens posent des actions concrètes en ce sens.
    La Journée internationale contre l'homophobie
    est un moment privilégié de le faire.
    L'essentiel c'est d'y participer !
     
    Venez en dicuter avec nous, la préparation, c'est le 14 mars

  • IDAHO

    Le saviez-vous?
    Le 17 mai est
    la journée internationale
    de lutte contre l'homophobie.

    Cette année les actions porteront
     
    sur le monde de la santé.

    Au fait, et votre médecin?

    Est-il homophobe

    ou est-il pleinement respectueux de votre orientation sexuelle?

     
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  • 17 mai 2008

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    Y avez-vous pensé?
     
    Les intervenants du monde de la santé

    Les intervenants du monde de la santé doivent être au fait des réalités homosexuelles; on doit leur offrir des programmes de formation adaptés aux besoins de cette clientèle. Entre autres, les professionnels de la santé doivent être renseignés sur les pratiques sexuelles des gais et des lesbiennes, de manière à dispenser les services nécessaires.

    Un médecin ne doit jamais présumer de l’orientation hétérosexuelle de ses patients, sous peine de rompre la relation de confiance qui doit s’établir entre lui et son patient. La consultation médicale doit se faire dans un climat de confiance et de transparence. Il ne doit pas y avoir de « cachettes » entre le médecin et le patient. Les modes de vie et les pratiques sexuelles ne peuvent être dissimulés. La formation des médecins doit prévoir une connaissance adéquate des réalités homosexuelles. 
     
    La santé mentale, la dépression et le suicide

    Le bonheur est à la portée de la majorité des gais et des lesbiennes, tout comme pour les personnes hétérosexuelles. Toutefois, les personnes homosexuelles doivent traverser une période trouble d’adaptation à leur orientation sexuelle. C’est la période de la découverte, de la prise de conscience de sa différence et finalement de l’acceptation de celle-ci. C’est aussi une période de vulnérabilité à la dépression qui peut conduire aux idées suicidaires, voire parfois au suicide.

        Les dépendances

    Les campagnes de lutte contre les préjugés ont des retombées directes sur la qualité de vie de personnes LGBT. Mieux on se porte, moins on aura besoin de s’adonner aux consommations excessives qui conduisent aux dépendances.
           
        La procréation et les naissances des enfants

    L’aide à la procréation et les moyens de procréation assistés doivent être accessibles aux lesbiennes sans discrimination. Les personnes qui œuvrent dans ce domaine doivent avoir une attitude dépourvue de toute forme d’homophobie.

    Aussi, les mamans doivent pouvoir compter sur tout le soutien professionnel nécessaire pour mener à terme la naissance de leur enfant, le suivi nécessaire sans crainte de préjugés.               

        Le  vieillissement

    Une première génération de gais et de lesbiennes arrivent au troisième âge, après avoir vécu ouvertement leur orientation homosexuelle. Il est inimaginable que ces personnes doivent retourner dans le placard, après s’être battues pour en sortir. Les personnes œuvrant dans les établissements pour personnes âgées doivent être au fait des problématiques homosexuelles et être capables d’adopter une conduite en conséquence. La solitude et l’isolement sont souvent des réalités que vivent les personnes homosexuelles âgées; l’accompagnement et l’organisation de loisirs peuvent faire échec à ces situations.
     
    Y aviez-vous pensé? 

  • Journée internationale contre l'homophobie (11)

    Tarbes, 30 mai 2007, Conférence-débat organisée par Contact Haute-Garonne et l’UDAF 65:
    Compte-rendu du débat animé par Jean-Michel Pugnière et une maman, adhérente de Contact, nommée Y. par la suite.

    La soirée s’inscrit dans les actions menées à l’occasion de la journée internationale contre l’homophobie qui a eu lieu le 17 Mai. Cf.
    http://idem.hautetfort.com/journee-internationale-contre-l-homophobie-10
     
    Une trentaine de personnes sont présentes dont des membres des diverses associations familiales affiliées à l’UDAF, présidée par Monique Dupuy, qui a rappelé ce qu’étaient l’UDAF et ses missions. 

    J-M Pugnière, après avoir présenté l’association Contact, nous a tout d’abord invités à nous poser la question suivante, quelle que soit notre situation familiale, que nous soyons concernés ou non :

    « Comment réagirions-nous si notre enfant nous annonçait qu’il était homosexuel ? 

    Quelles réactions, quelles questions susciteraient cette annonce ? » 

    Pour lancer le débat et comme il n’est jamais facile d’aborder ces sujets qui peuvent être douloureux pour certains, il nous propose de noter sur des petits papiers toutes les questions et les peurs qu’il est souvent difficile d’exprimer en public. 

    Puis, tout en dépouillant les feuillets aux côtés de Y., il annonce les questions et tente d’y répondre, en rapportant des anecdotes, des histoires vécues par eux-mêmes ou des proches. 

    Tout d’abord, l’homophobie c’est quoi? Pourquoi parle-t-on d’homophobie dès que l’on parle d’homosexualité ou de bisexualité?

    Peur non contrôlée des homosexuels, agressivité, agression envers des personnes homosexuelles. Peur de l’autre, ou de ce que l’on porte en soi et que l’on ne veut pas voir, pas accepter. Des études montrent que beaucoup de personnes éprouvent des désirs homosexuels sans pour autant être homosexuels. Elles veulent à tout prix étouffer ces désirs. Rien ne doit le leur rappeler. 

    Certaines théories considèrent qu’au départ nous serions tous bisexuels à des degrés différents. Et que nous évoluons ensuite vers l’une ou l’autre sexualité. 

    Comment évaluer le nombre d’homosexuels?

    Entre la définition de sa propre identité, la reconnaissance de ses propres désirs, de ses propres actes, ce que l’on déclare ou pas, même dans des questionnaires anonymes, comment s’y retrouver? On ne peut donc pas savoir! 

    Pourquoi les homosexuels manquent de confiance en eux ? Pourquoi un homosexuel a du mal à accepter sa sexualité ? Pourquoi les parents ont du mal à accepter cette réalité ?

    Les jeunes homosexuels font plus de tentatives de suicides que les hétérosexuels. Est-ce l’homosexualité qui rend suicidaire ? Non ! Mais l’homophobie oui !

    L’homophobie ce sont des paroles, des attitudes, et des gestes contre ce qu’on croit être de l’homosexualité, contre les personnes présupposées à tort ou à raison homosexuelles. C’est la réaction négative face aux hommes dits efféminés, considérés comme des sous-hommes ou aux filles dites garçons manqués, parce que l’homophobie s’attaque aussi aux questions de genre, comme si les hommes et les femmes devaient être tous calqués sur le même modèle, un pour chaque genre et c’est tout... 

    Allusion aux insultes des cours de récré, à la phrase banale hélas trop souvent entendue : « On n’est pas des tapettes, on a gagné le match ! »

    Les homosexuels font attention à leur comportement, et parfois s’interdisent leur orientation: il n’est pas question que l’on puisse les assimiler à ces tapettes! Il n’est pas question d’être ces êtres rejetés, haïs, ridiculisés. 

    Nous sommes tous homophobes.

    Y compris les homosexuels, modelés par un environnement socioculturel qui les conditionne.

    L’essentiel pour beaucoup c’est d’être dans la norme! C'est-à-dire présumé hétérosexuel ! Afin d’être des gens bien, des gens respectables...

    En apparence moins d’homophobie envers les femmes ! Mais qui se souciait il n’y a pas si longtemps du désir des femmes ? Depuis quand les femmes ont-elles le droit d’éprouver du désir? 

    Moi les homos ne me dérangent pas du moment qu’ils restent discrets!

    Rester discret, ça veut dire quoi ? C’est la vie privée, ça ne regarde personne, en principe. La vie des couples hétéros avec leurs enfants, c’est la vie privée et pourtant, on en parle sans arrêt au boulot, quand tout le monde rentre de week-end ou que les vacances approchent, chacun y va de sa petite note personnelle, - moi avec mon mec/mari/copain j’ai fait ci, moi avec ma nana/femme/copine j’irai là, - mais la vie privée des homo, on ne veut pas en entendre parler ! Et l’homo le sait bien, qui se tait au boulot, et laisse les autres inventer sa vie. 

    Tu es homosexuel mon fils, ça ne nous dérange pas, nous tes parents, mais quand même, tu es bien sûr, est-ce que ça ne va pas changer ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? D’où cela vient-il ?

    Tout ce qui compose nos sexualités à tous est inconnu et en fait le mystère.

    Pourquoi chercher une explication à l’homosexualité ou à la bisexualité ? Se pose-t-on ce genre de questions lorsque l’on prend conscience que l’on est attiré par des personnes de sexe opposé, de grande taille ou par des personnes aux yeux bleus ? Non !

    D’où cela vient-il ? Est-ce que cela va changer ? Est-ce que les parents ont une part de responsabilité ? Questions fréquentes dans les familles, mais pourtant personne ne se les pose quand son enfant est hétérosexuel... 

    Il y a plusieurs homosexualités comme il y a plusieurs hétérosexualités.

    Un homosexuel n’est pas attiré par toutes les personnes de même sexe comme un hétérosexuel n’est pas attiré par toutes les personnes de sexe opposé.

    L’hétérosexualité ne garantit pas le bonheur à coup sûr. L’homosexualité ne garantit pas le malheur à coup sûr. 

    Où rencontrer des homosexuels?

    Partout ! Pas seulement dans les lieux spécialisés !

    On n’en connaît pas ? Forcément, de nombreux homosexuels se cachent, ils sont là partout mais ils font attention à leur comportement pour ne pas subir de quolibets, d’agressions verbales, voire physiques, pour être tranquilles. Ils essaient de passer inaperçus. « Pour vivre libres, vivons cachés ! »

    Quand la visibilité augmente, on découvre souvent que de nombreux homosexuels vivaient autour de nous : ils osent enfin se montrer un peu plus. 

    Pourquoi un enfant a peur d’annoncer à ses parents qu’il est homo?

    Il suppose que ses parents sont homophobes parce qu’ils ont eu des propos homophobes, même si ce sont des petites phrases qui semblent banales à ceux qui les prononcent, mais qui pourtant  sont « assassines » pour ceux qui les entendent.  Faire attention à ces propos. Toute une éducation à faire ou à refaire.

    L’essentiel reste de maintenir le dialogue entre les parents et les enfants. Le temps fait son œuvre. 

    L’homoparentalité

    Evocation des différentes formes familiales : familles recomposées avec deux beaux-parents, mère célibataire, père célibataire, familles hétéroparentales, familles homoparentales, contrôle des naissances, avortement, divorces, adoption, mères porteuses, insémination, les familles ont sacrément évolués en 150 ans ! Et pourtant certains ont encore l’illusion d’un modèle unique !

    Il y a nécessité d’intégrer ces différentes formes familiales dans les lois. D’où l’intérêt et le rôle des associations familiales, notamment l’UDAF qui les regroupe et tente d’agir dans le bon sens. Ce sont les mentalités qui restent les plus difficiles à faire évoluer. 

    Le bureau d’Idem

  • Journée internationale contre l'homophobie (10)

    A l’occasion de la semaine
    de la 3ème journée mondiale
    contre l’homophobie,
    sur le thème "Homophobie et éducation",
     
     

    Contact Haute-Garonne et l'U.D.A.F des Hautes Pyrénées organisent une soirée débat :

     

    Comment l’homosexualité est-elle acceptée dans les familles, aujourd'hui ? 

    Rejet ? Honte ? Acceptation? 

     

     

    par Jean-Michel Pugnière, Psychologue

     

    avec la participation de parents de l'association Contact,

     

     

     mercredi 30 mai 2007

    à 20H30

    à la

    Maison des Associations
    6, quai de l'Adour
    65000 Tarbes

     

     

    Les familles qui découvrent l’homosexualité ou la bisexualité d’un proche manquent de repères. Cela engendre une incompréhension, des sentiments de culpabilité ou de honte, des situations conflictuelles et parfois même le rejet de leur enfant. 

    Dans notre région, comme ailleurs, l’homophobie, et l’hostilité rencontrée dans la famille proche, dans le réseau amical, et dans le milieu scolaire ont des conséquences psychologiques et sociales graves. 

    Ainsi, la difficulté à accepter son orientation sexuelle a été identifiée comme l’un des principaux facteurs de risque de suicide et des conduites à risque, chez les jeunes (concernant 30 à 50% des jeunes qui tentent de se suicider). 

    Jean-Michel Pugnière nous présentera les recherches qu’il a menées localement à ce sujet. 

    Les professionnels de l’éducation, de la santé, ou les travailleurs sociaux n’ont le plus souvent jamais été sensibilisés à ces questions et se révèlent alors dans l’incapacité de répondre aux problèmes qui y sont liés. 

    L’association Contact est une association familiale qui rassemble les parents, les homosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, leurs familles et ami(e)s. Son objectif est de favoriser une compréhension mutuelle. 

    En Midi-Pyrénées, elle mène des actions de prévention et de sensibilisation : diffusion de brochures d’information destinées aux professionnels, aux parents ou aux jeunes, permanences d’écoute téléphonique anonyme, entretiens individualisés, groupes de paroles familiaux, colloques et réunions d’informations… 

     

     

    Infos : 05 61 55 43 86
    www.asso-contact.org/31

  • Journée internationale contre l'homophobie (9)

     

    Jour J !

    17 mai 2007 !

     

     

    Souvenez-vous!

    Le 17 mai est la date anniversaire du retrait de l’homosexualité de la liste des maladies mentales par l’Organisation Mondiale de la Santé, elle est depuis 2005 la journée mondiale contre l’homophobie.
     
    Le thème choisi pour cette année 2007 est :

     

    Non à l’homophobie, oui à l’éducation !
     
     
     
      Questions fréquentes

    * Vient-on au monde homosexuel, lesbienne, bisexuel, transgenre?
    * Peut-on le devenir?
    * Comment le devient-on?
    * À quel moment cela arrive-t-il?
    * De qui est-ce la faute? Des parents?
    * Y a-t-il des expériences qui influencent l’orientation sexuelle?
    * Est-ce parce que l’on n’a pas rencontré la bonne personne de l’autre sexe?
    * Peut-on changer l’orientation sexuelle d’une personne?
    * Est-ce génétique?

    Eléments de réponse

     

    On ne la choisit pas!

    Dans les milieux scientifiques, on se pose les mêmes questions, mais d’une toute autre manière : est-ce que l’homosexualité est innée ou acquise? Il y a consensus sur le fait que l’on ne choisit pas son orientation sexuelle et qu’il n’y a pas de méthodes pour la changer. 

     
    On la découvre!

    La découverte de son orientation sexuelle est un moment important dans la vie. L’orientation sexuelle ne s’impose pas comme une révélation, on en prend conscience progressivement.

    Les personnes homosexuelles, bisexuelles et d’autres diversités sexuelles peuvent-elles être heureuses autant que les personnes hétérosexuelles?

    Ce n’est pas l’orientation sexuelle qui rend parfois la vie difficile, mais l’homophobie environnante.

    Le dévoilement de son orientation sexuelle

    Après la découverte et la prise de conscience de son orientation sexuelle, le dévoilement (coming-out) de celle-ci à ses parents, à sa famille et à ses amis constitue une préoccupation majeure, particulièrement chez les jeunes. Le dire est ressenti comme un besoin libérateur. La contrepartie sera l’attitude positive ou négative de l’autre. Il importe de bien évaluer la situation, de choisir la bonne personne et surtout le moment propice.

    Les parents et la famille

    Les parents ne souhaitent qu’une chose à leur enfant : le bonheur. Les jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres ont besoin d’eux pour les épauler dans leur processus d’affirmation. On peut comprendre que des parents puissent être contrariés. Ils ont rarement prévu ce cheminement pour leur enfant, et ils ont besoin d’apprivoiser l’idée.        

    Les enfants de familles homoparentales

    Avoir deux mamans ou deux papas n’est plus une situation exceptionnelle. Les enfants de ces parents se développent tout à fait normalement. Mais ils peuvent parfois subir les comportements homophobes du fait de leur situation personnelle.

    La peur

    La peur des réactions et du rejet par des proches et des amis amène souvent les jeunes gais, lesbiennes et bisexuels à taire leur orientation sexuelle. Parmi eux, certains sont victimes d’homophobie et s’abstiennent d’en parler de crainte que l’on découvre leur orientation sexuelle. Ils vivent dans l’isolement, sans le réconfort et le soutien des amis et des parents.

    L'école

    Il s’agit plutôt de créer un climat où les élèves et les enseignants homosexuels se sentiront à l’aise et en sécurité. Aborder le sujet est l’occasion d’introduire des valeurs de tolérance, d’acceptation de l’autre et de respect des différences.

    Les mots qui blessent

    Il y a des mots qui font plaisir à entendre et il y a ceux qui blessent. Les mots pédé, fif, tapette, tom-boy, butch, gouine, etc. sont des mots qui blessent, et leur utilisation à l’école devrait être découragée.

    Rompre le silence

    On ne peut demeurer silencieux face à la question de l’homophobie. Si cela n’a pas été fait, il faut inclure l’orientation sexuelle dans les politiques de l’école, combattre l’homophobie et réprimer la violence homophobe afin d’assurer la sécurité des jeunes gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres. Il ne faut pas tolérer les moqueries mais encourager les initiatives de démystification de l’homosexualité et aborder cette dimension dans les programmes de prévention du suicide.        

    L’homosexualité n’est pas une cause de suicide. Toutefois, l’homophobie peut en être une.

    Plusieurs études ont démontré qu’au cours de leur période de crise d’identité sexuelle, les garçons homosexuels sont de 6 à 14 fois plus à risque de suicide que les garçons hétérosexuels. Les garçons et les filles ont besoin du soutien de la famille et de l’école. Il est rassurant de savoir que, sauf exception, ils réussissent à surmonter ces difficultés, à accepter leur orientation sexuelle et à s’épanouir.

    Intimidation, racket (taxage) et harcèlement

    Les jeunes gais et les jeunes lesbiennes, ainsi que celles et ceux qui sont perçus comme tels, sont des proies faciles. Sans même que leur orientation sexuelle ne soit connue, on leur aura accolé une étiquette et ils devront en payer le prix. Les adultes doivent donc leur accorder une attention particulière.

    Une obligation

    L’école a une obligation légale de prévoir des mesures pour faire échec aux manifestations homophobes, tout comme elle doit le faire pour les autres formes de discrimination.