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Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes homosexuelles, quinze ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Chaque année, la Journée internationale contre l’homophobie est l’occasion d’initier une campagne de sensibilisation aux réalités de la diversité sexuelle.
Lors de son Assemblée générale de janvier 2011 à Orléans, les membres de la Fédération LGBT ont émis le souhait de participer à la campagne mondiale issue de la Fondation québécoise Émergence. Cette fondation a été à l'initiative, et pour la première fois au monde, d'une journée thématique consacrée à la lutte contre l’homophobie conçue et mise sur pied au Québec, le 4 juin 2003. La présente campagne 2011 a pour thème Couple de même sexe - Une histoire d’amour.
Trop souvent, l’homosexualité est perçue de manière limitative au point que l’on ramène l’orientation sexuelle et l'identité de genre à la simple expression de la sexualité.
Comme pour les couples hétérosexuels, ceux de même sexe se forment autour de sentiments amoureux et affectifs. La sexualité fait certes partie de la relation de couple, et souvent c’est elle qui a allumé la flamme. Toutefois, la relation de couple durable ne peut pas se fonder que sur la sexualité.
Les couples de même sexe, composés de deux femmes ou deux hommes, vivent les mêmes bonheurs et les mêmes difficultés que les couples de sexe différent.
L'homophobie, la lesbophobie et la transphobie visent potentiellement les couples de même sexe, tout comme les célibataires LGBT, femmes ou hommes, selon leur condition. La lutte contre les discriminations les concernent donc au premier chef.
L'égalité pleine et entière des droits pour les couples de même sexe et les célibataires LGBT, sur les champs du mariage, du pacs, de l'homoparentalité, de la santé, de la trans-identité, sera la seule garantie de ne plus être des citoyens et des citoyennes de seconde zone.
Communiqué de presse |
Le PaCS a été adopté il y a plus de dix ans. Le gouvernement et le parlement français refusent toujours de se saisir du mariage pour les couples homosexuels. Et le Conseil Constitutionnel a répondu par la négative, le 28 janvier, à la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) qui lui était posée concernant l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. Quand la France n'avance pas vers l'égalité, elle s'enfonce dans les discriminations.
Et pendant ce temps-là, les pays sont de plus en plus nombreux à mettre sur un pied d'égalité les couples hétérosexuels et homosexuels. Rien qu'en Europe, sept Etats permettent désormais le mariage entre homosexuel-le-s : les Pays-Bas (depuis 2001), la Belgique (2003), l'Espagne (2005), la Suède (2009, avec une disposition obligeant l'Eglise à trouver un pasteur pour célébrer les mariages religieux), la Norvège (2009), le Portugal (2010) et l'Islande (2010). Et outre-Atlantique, le président des Etats-Unis vient de lancer un nouveau signal fort aux gays et lesbiennes, estimant que la loi fédérale dite de "Défense du mariage" (DOMA), qui stipule qu'un mariage doit être l'union d'un homme et d'une femme, est "anticonstitutionnelle". Il a ordonné au ministère de la Justice de ne plus défendre cette loi lors de contentieux devant les tribunaux.
En France, à l'inverse, la classe gouvernante interdit toujours l'union maritale entre personnes de même sexe. Les élu-e-s mettent tout en oeuvre pour faire annuler les mariages prononcés ; c'était déjà le cas en 2004, avec les "mariés de Bègles". L'ironie veut que la loi américaine stipule précisément qu'un mariage ne peut être contracté qu'entre un homme et une femme... quand la loi française ne fait que l'insinuer sans jamais le dire explicitement. C'est pourtant dans notre pays qu'on bloque toujours le mariage entre hommes ou entre femmes, alors que les Etats-Unis font un pas de plus vers l'égalité.
SOS homophobie invite cordialement Nicolas Sarkozy à prendre exemple sur Barack Obama, et les élu-e-s français-es à suivre la sénatrice démocrate Dianne Feistein qui va porter un projet de loi pour "abroger la loi [DOMA] une bonne fois pour toutes", pour mettre fin à une discrimination qui touche plusieurs millions de personnes. Ces prises de position prouvent, une nouvelle fois, que le respect de l'égalité ne peut se faire qu'avec une réelle volonté politique. Cette volonté qui, en France, brille par son absence.
Contact
Bartholomé Girard, président
06 28 32 02 50
bartholome.girard@sos-homophobie.org
Demandez le programme !
Karen et Martha, deux amies de longue date, réussissent après des débuts difficiles, à rentabiliser leur pensionnat privé pour filles. L'une d'elles, incorrigible menteuse, se retrouve punie. Irritée contre ses professeurs, la fillette, soutenue par l'une de ses compagnes de chambrée, raconte à sa richissime grand-mère Amelia qu'elle a vu les deux directrices avoir des rapports inavouables. Comme une traînée de poudre, la rumeur se répand...
Ce film exceptionnel, servi par les actrices Audrey Hepburn et Shirley MacLaine, sera suivi d'un débat avec Brigitte Rollet, maître de conférences à l'Université de Londres à Paris, sur le thème de la lesbophobie.
Une histoire d'amour entre un paysan basque et un immigré péruvien. Ander a la quarantaine passée, il est paysan et vit dans un coin perdu de la Biscaye avec sa soeur Arantxa et leur vieille mère. Il mène une existence monotone et ne connaît que le travail, que ce soit à la ferme ou dans l'usine voisine. Alors qu'Arantxa doit bientôt se marier et laisser Ander s'occuper seul de leur mère, celui-ci se casse la jambe et doit rester plâtré pendant deux mois. Pour l'assister dans ses tâches, la famille embauche José, un travailleur péruvien. Le nouveau venu bouleverse bientôt les relations familiales en même temps qu'il trouble de plus en plus Ander...
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Soirée de clôture, le mardi 9 février :
Steven Russell (Jim Carrey) est un homme marié et père de famille conventionnel. Puis un jour, celui-ci fait son coming out. Steven enchaîne les amants et pour leur faire plaisir, il leur achète beaucoup de cadeaux grâce à des arnaques. Il est alors envoyé en prison au Texas et là, il tombe amoureux de Philip Morris (Ewan McGregor), le détenu qui partage sa cellule. Ce dernier est libéré avant Steven qui est prêt à tout pour retrouver son amoureux et notamment à s'échapper jusqu'à quatre fois de prison, ce qui lui vaudra 144 années de prison supplémentaires.
Dans ce film il y a plusieurs scènes assez "chaudes" entre les deux hommes et à la question de savoir l'effet que ça lui a fait d'embrasser McGregor, Carrey aurait répondu : « Mais vous avez vu quel homme c'est ! »
D'après La Religieuse de Diderot, Avec Anna Karina.
XVIIIème siècle. Alors que ses deux soeurs ont été richement dotées, Suzanne Simonin est contrainte par ses parents d'entrer au couvent, sans en avoir la vocation.
Cloîtrée contre son gré, elle va se retrouver confrontée à la cruauté d'une abbesse sadique, puis aux avances d'une autre.
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Enfermé dans une maison close, un client tue la prostituée avec laquelle il devait passer la nuit. Le film reconstitue par fragments les jours qui précèdent et suivent ce crime, afin d'essayer d'en comprendre la raison.
Peter Egerman assassine une prostituée en pensant tuer sa femme. Le psychanalyste charge du dossier découvre que la victime portait le même prénom que l'épouse d'Egerman, Katarina. Il apprend également que la défunte avait été présentée à Egerman par un ami homosexuel amoureux de lui.
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Dans les années 1930 à Paris, Victoria Grant, une chanteuse classique, ne trouve plus aucun contrat. Alors qu'elle touche le fond, elle rencontre un homosexuel quinquagénaire, « Toddy », qui imagine de la faire passer pour un homme spécialisé dans les spectacles de travesti.
Sous le nom de Victor Grezhinski, elle connaît dès lors un immense succès dans les cabarets parisiens, au point d'attirer l'attention de King Marchand, un producteur de spectacles américain en lien avec la pègre et grand amateur de femmes, extrêmement troublé de se sentir attiré par celle qu'il croit être un homme.
Et
Genet parle d'Angela Davis, de Carole Roussopoulos, 1970, 7 min
Au lendemain de l'arrestation d'Angela Davis en octobre 1970, Jean Genet lit à trois reprises un texte de dénonciation de la politique raciste des États-Unis, de soutien au parti des Black Panthers et à Angela Davis, pour une émission de télévision qui sera finalement censurée.
La pudeur et l'impudeur, d'Hervé Guibert, 1991, 58 min
Quelques mois avant sa mort, l'impérieuse nécessité de tourner le saisit, et c'est avec « les moyens du bord », la vidéo, qu'en juin 1990 il se lance dans la réalisation de ce film, unique, ultime, et rare.
Condamné par le sida, l'écrivain Hervé Guibert a filmé ses derniers jours dans la solitude d'un appartement parisien et au soleil de l'île d'Elbe.
Un chant d'amour, de Jean Genet, 1950 sorti en 1975, 25 min
Depuis leurs cellules, deux prisonniers arrivent à communiquer grâce à un trou percé dans le mur qui les sépare. Avec la complicité silencieuse du gardien qui les observe par le judas, ils vont établir un contact amoureux et érotique en utilisant divers objets tels qu'une cigarette, une paille...
Au début des années 1950, l'homosexualité était considérée comme une déviation sexuelle et sa manifestation publique était sévèrement réprimée. Tout contrevenant était passible d'emprisonnement.
Mon printemps talons haut, de Viva Delorme, 2007, 13 min
Zoé n'a plus de contacts avec sa mère depuis qu'une violente dispute les a opposées. Elle est restée proche de son père et ce soir dîne avec lui. Dans son désir de rétablir l'harmonie familiale, celui-ci trahit maladroitement la confiance de Zoé qui prend la porte. Elle erre toute la nuit dans Paris et finit, apaisée, par s'endormir dans un parc. Au lever du jour, une surprise l'attend.
(cliquer sur la grille et les photos pour les agrandir)
Le festival vu par !
Chronique Dailymotion du 2 février 2010
Chronique Dailymotion du 9 février 2010
Sud-Ouest: la chronique du 1er février
Merci encore à tous ceux qui ne sont pas cités ici et qui ont diffusé l'évènement !
Vous trouverez ci-après la lettre ouverte de AIDES aux Parlementaires suite aux propos de Gérard Longuet et de Christian Vanneste.